Tout avait commencé par une diligence de province prise à l’improviste
pour rejoindre un amoureux transi mais
de froid parti en Alaska.
Rita était belle et pure et souriait à tout va de ses dents
blanches comme tout passeport de voyage. Les quelques passagers qui l’accompagnaient
étaient ravis de sa présence, hormis madame Smith qui connaissait bien son mari
et sa fidélité légendaire, malheureusement. Les autres étaient plongés dans le
décolleté de la fille comme une lecture de vacances rafraichissante. Le
conducteur lui, avait multiplié les arrêts durant le trajet pour lui faire la
conversation et essayer d’attirer ses faveurs. Et le voyage se passa bien jusqu’à
ce que…
Les bandits semblèrent surgir de nulle part durant la pause
café à Vancouver. Leurs foulards les rendaient méconnaissables et ils dépouillèrent
illico tous les passagers de leurs objets de valeur. Sauf Rita qui pouvait tout
garder, hormis un « petit trésor » dont ils parlaient à voix basse en
rigolant.
Ce qui devait arriver arriva et ils emmenèrent la pauvre Rita
derrière un grand buisson pour assouvir de vils instincts sauvages. Chacun des
huit hommes masqués la prit à tour de rôle pour la violer sous le regard
horrifié (mais curieux) des autres voyageurs. Des hurlements résonnèrent dans
toute la vallée, c’est qu’elle avait un bel organe la demoiselle ! Ce qui
du alerter sans doute les indiens des environs car rapidement des volées de
flèches criblèrent le camp, tuant tous ces bandits bien misérables.
Mais ce ne fut pas fini pour notre belle Rita qui subit
alors les assauts virils de toute la tribu. Mais elle pensait si fort à son
amour perdu en Alaska qu’elle surmonta toutes ces perversités sexuelles sans
broncher ou presque, quelques-uns des indiens étant sacrément bien montés, c’est
vrai…(Sourire)
Bref, la cavalerie toujours en retard arriva finalement et
pu enfin ramener Rita auprès de son fiancé. Elle accoucha 9 mois plus tard d’un
beau petit garçon qu’elle appela Rita, comme elle, promesse faite à elle-même
pendant toutes ces moments d’intimité impromptues.
« Fallait bien que je m’occupe pendant que tous ces types
me bisouillaient le coquelicot…» (Détartrer la cafetière est pas mal aussi) « Et
puis, y’a bien des hommes qui ont appelé leur fils comme eux, non ? »
Le petit Rita devint grand et même un beau cowboy, et nul ne
sait s’il préférait les filles ou les garçons. Mais ça, c’est une autre
histoire…
Jack Rackham
PS : Cette histoire en hommage à AL CRANE, une BD de
Alexis et Lauzier qui parodiaient les grands thèmes des westerns avec des
histoires encore plus tordues que la mienne…^^
Photos, de haut en bas
Rita Hayworth.
Alexis (dessin)
Jean Dujardin.
Al Crane (album BD)
Moralité il vaut mieux laisser les amoureux transis rejoindre les femmes, au moins eux, même si tout le far west et le pony express leur passent dessus, ils ne tomberont pas enceinte et on évitera encore un prénom farfelu...A part ça je vais aller fouiller à la bédéthèque, ça excite la curiosité entre autres tout ça!
RépondreSupprimerTu vas te régaler avec cet AL CRANE et le talent d'Alexis (dessin) et Lauzier (textes) encore plus dans le ton utilisé pour cette histoire ^^
SupprimerC'est humoristique bien sûr car je ne suis pas moi-même un affreux macho misogyne, comme tu le sais...Besos la novi ♥
Pour tout te dire, dans un des nombreux récits complets d'Al Crane, il y a une phrase dite à une fille qui est en train de mourir (touchée mortellement par une flèche) :
Supprimer"Si nous avons un garçon, nous l’appellerons Rita en souvenir de toi..."
D'où ce prénom un peu particulier ^^
C'est étrange comme vous savez raconter les situations les plus grotesques en les rendant presque réelles. C'est fou !
RépondreSupprimerUn vrai talent...Bravo.
Ingrid
Je vais rougir, merci chère Ingrid ♥
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