jeudi 30 mai 2013

Les Délices de Chloë

Notre jeune amie avait décidé d’inviter notre équipage à un festin de rois qu’elle préparerait elle-même de ses petits doigts. Les fées de la gastronomie s’étaient penchées sur son berceau assurément car ce fut des mets d‘exquises compositions, aux saveurs de gourmet, et aux goûts les plus fins qu’elle concocta. Je l’aidais un peu de mes humbles moyens de Capitaine, poussant le pot de miel ou caressant quelques rondelles.de fruits…

Chloë avait mis son plus beau porte-jarretelles pour l’occasion car ce n’était pas tous les jours qu’elle partagerait la farine avec un pirate de ma trempe. Elle malaxa la pâte à pain avec une belle ardeur, qui fit s’envoler la poussière blanche comme des traînées de poudre et je remuais ses belles miches en rythme avec son popotin.

Elle décora de raisins secs des plateaux de semoules garnies de rognons frits, qu’elle goûta avec délice  et  lécha sur toute la  longueur le plus beau des tricornes qui levait comme un doigt au ciel , prenant son temps et revenant sur les ballottines en grappe qui grossissaient au fur et à mesure qu’ils allaient et venaient dans son gosier. J’étais aux anges, levant les yeux et le reste vers le paradis de mon plaisir, ébahi par une telle profondeur d’esprit.

S’asseyant sur ma gratitude, je connus le fond de son âme et ses pensées, qu’elle ressassait encore et encore pour mieux  jouir de son corps et jouer du pipeau de son Capitaine. La retournant sur son ego, je fis des ronds de langues sous ses aisselles, hérissant son duvet de presque pucelle puis écarta ses fesses en dessert pour mieux plonger mon nez de marin dans la fente étoilée de ses festins…

Bosco qui avait tout suivi s’approcha pour donner un coup de main aimable à la donzelle, et agrémenter de son cru le plateau de légumes.  Une belle asperge juteuse vint sous le nez de Chloë qu’elle suça avec vigueur, jouant des orbites et coupant ses élans de temps en temps par des « J’adore ça ! » venant comme un cri du fin fond de son cœur.  

Les fruits de mer complétèrent les ébats de Chloë, en une fourchette anglaise de Bosco qui la fit monter au ciel comme pour dire bonjour aux mouettes de passage, léchant ses doigts comme des gourmandises. Entendant du bruit sur le pont des soupirs, les marins s’agglutinèrent sur le buffet que leur offrait la fille et donnèrent de leurs corps pour goûter tous les plats qu’elle avait amoureusement préparés pour eux. 



Les délices de Chloë…quel délice ! ♥

*
J'invite les amis d'ici, Bizak en tête, et tous les râleurs de l'autre fois, à écrire une historiette de ce cru où se mêlerait aventure maritime et coquine...A vos plumes et à publier sur vos blogs respectifs!



dimanche 26 mai 2013

Chloë à nu

Chloë avait remarqué le jeu de l’homme à l’œil borgne qui zieutait dans sa direction. Son regard la pénétrait comme une mauvaise langue dont elle ne comprenant pas le sens. Pourtant, une irrésistible envie de se montrer nue la prit et elle ouvrit grand la fenêtre pour mieux lui montrer ce qu’il n’aurait jamais.

Ses seins et sa touffe avaient fait leurs preuves et nombre d’hommes, et quelques femmes, avaient succombé à leur désir.  Le Capitaine la regardait et cela l’excitait. Elle imaginait des scènes crues où elle était soumise et dominée. Mais son éducation reprenait vite le dessus et se grattant sous le menton, elle faisait comme une moue de regrets qui donnaient à penser qu’elle réfléchissait à quelques stratagèmes.

L’homme des mers s’approcha de la fenêtre puis sauta d’un bond dans la pièce. Il se plaça face contre Chloë sans rien dire puis se baissa pour mieux la renifler et frôler son pubis touffu. Sa langue était douce et elle sourit intérieurement  si on peut dire. Elle sentit les doigts tâter ses fesses et qui couraient plus loin pour chercher dieu sait quoi.


Elle comprit qu’elle céderait finalement à tout ce qu’il voudrait et se relâcha pour se livrer entièrement à son pourfendeur des mers, qui goûtait à présent à tout ce dont il avait rêvé de Chloë…

vendredi 17 mai 2013

La Maison du Pirate


Je monte la main au ciel pour mieux voir le coucher du ciel, même si  je suis ébloui par le soleil et que seules mes grimaces font illusion.

Le spectacle est pourtant magnifique et je me dis que j’ai de la chance d’être l’unique propriétaire de ce tableau vivant, et les pas dans le sable prouvent que j’ai raison.

Les palmiers semblent appeler des cohortes de touristes mais seules les mouettes rasantes font office de visiteuses.

Je m’ennuie un peu depuis un moment mais j’ouvre mon portable et me connecte pour héler en virtuel une belle moussaillonne.

Des colonnes de donzelles captent mon SOS et je prépare déjà dîner et baldaquin pour partager galipettes et festin.

Je me souviens de Katia chevauchant son bicycle et me montrant le chemin du bonheur. Qui sait si c’est elle qui viendra, destin…

Je me suis endormi et fait des rêves de fou. Mon tricorne est ébouriffé et je cherche Katia des yeux, prêt à la manger en entier, pour la seconde fois. Et pas que…

Je me lève d’un bond…J’aperçois Bosco qui mange du raisin et me regarde d’un drôle d’air. Je regarde en l’air faisant mine de rien.

- Faut pas vous en promettre, patron, côté parts de tarte aux fraises, vous avez de l’avance !

Je rougis, mais j’aperçois Katia derrière lui, riant comme si elle avait fait une blague.

- Arrête Bosco, il va croire que…Toujours le sabre du Capitaine, Jack. J’ai bien cru que tu m’avais oubliée…
- Jamais ! La regardant droit dans les yeux…
- Tu es toujours mon « île au trésor », tu sais !


Je la regardais encore et encore et des flots de souvenirs me remontaient jusque dans le cœur, soulevant mon tricorne de quelques sanglots perdus. Nos corps se mélangèrent une fois encore et cette maison du bonheur se referma sur nous comme un livre sans fin, seulement sous les rires des mouettes allant et venant sous le soleil couchant.


FIN

*
Petit clin d’œil à ce premier récit de Rackham Le Rouge : L’île au Trésor.

mercredi 1 mai 2013

Enregistrer saoul


La pratique de l’informatique n’est pas si ardue pour un Capitaine. Même un qui tape entre ses cordes des textes pour un public plutôt féminin qui aime les pirates…

J’ai découvert plein de mots nouveaux ou appellations nouvelles, liés à des fonctions mystérieuses. « Copier puis coller » m’ont ouvert la voie étrange de la duplication, puis la légitimité d’un « Bureau »m’a décomplexé quand à la création de dossiers secrets que je pouvais ranger où je voulais, en passant par plusieurs chemins d’accès et même en prenant un raccourci…^^

Pourtant, le plus étrange est celui qui me sert pour conserver mes fichiers les plus précieux, comme des parchemins qui me mènent à des trésors. Alors, je me ressers un verre car je dois garder un précieux document, et je suis rigoureusement la procédure, toujours la même.

« Enregistrer saoul ».

C’est écrit…


(Hipch !)