Je ne sais
comment j’avais atterri là, mais j’étais sous le lit de la charmante Jeanne. Le
plancher craquait sous ses va-et-vient et je priais le ciel qu’elle n’eut pas l’idée
de regarder sous ce lit jumeau qui servait de salon de lecture le cas échéant.
J’avais par
hasard lâché Mildred pendant le populeux marché de Cancun car j’y avais aperçu
la meilleure amie de Madeleine, Jeanne. Je m’étais faufilé entre mille
personnes tel un danseur de paso pour ne pas lâcher celle qui vivait avec l’élue
de mon cœur, même si elle ne connaissait pas encore la totalité de mes
sentiments. Ma timidité n’empêchait pas ma curiosité et la dénommée Jeanne
pouvait me conduire à leurs appartements communs. Quelques jours plus tard, une
sortie à un café-concert - avec Francisco Landa en vedette - était déjà prévue,
mais le temps me paraissait si long que je voyais-là une opportunité de gagner
un peu de temps.
Je me
faufilais in-extrémis derrière la porte lourde après le passage de Jeanne puis
prenais la première porte du rez-de-chaussée et me jetais sous le premier lit
venu…
Le souffle
était court et j’essayais en fait de retenir ma respiration. J’avais tout juste
aperçu un crucifix au mur avant de plonger mais rien de plus. La porte se
rouvrit vite après deux appels sans réponse : « Madeleine ? ».
Elle marmonna
deux-trois mots incompréhensibles puis se mit à chantonner machinalement.
Je devais
prendre mon mal en patience, mon amour n’était pas là. Mais d’où j’étais, je
compris bien les froissements d’une fille qui se déshabillait, du moins j’enregistrais
pour toujours et le reste de ma vie ces petites choses utiles qui font les grands
Capitaines…^^
La fille s’agenouille
alors en s’accoudant sur le lit, celui d’en face, entamant une longue litanie de
prières aux allures solennelles. Je me retourne alors sur le côté et vois-là un
spectacle de toute beauté dont le souvenir m’émeut encore aujourd’hui.
Je restais
là longtemps, assistant à toutes ces incantations mystérieuses, me demandant
même si finalement la pratique d’une religion n’était pas la voie à suivre pour
le développement personnel d’un jeune
apprenti maritime…
Jack Rackham
Ce texte relate un épisode de la jeunesse de Rackham Le rouge.
Une prière païenne et érotique que celle de Jeanne ! Rachkam le Rouge vous avez décrit là la plus belle et la plus noble des religions : Celle du plaisir des sens ! A pratiquer sans aucune modération !
RépondreSupprimerJe ne voyais pas ça comme ça mais bon, à chacun son interprétation ;)
SupprimerToujours là où on ne l'attend pas, Mister Captain...
SupprimerIngrid
Hop, hop, je vous salue de mon tricorne chère Ingrid ;)
SupprimerBesos ♥
Il est des moments où l'on ne sait plus à quels saints se vouer! (Hors sujet, tu as des spams de plus en plus actifs sur ton site, quand je l'ouvre je reçois des menaces affreuses d'endommagement de mes fichiers, pour info, bisous!)
RépondreSupprimerAh les seins et les fesses auxquels on a envie de se vouer ne viennent pas si souvent...^^
SupprimerPour les virus, cela doit venir de ton ordi qui doit avoir besoin d'un bon nettoyage. Essaye donc de venir sur mon blog d'un autre ordi et tu verras que tout est normal. Besos ma belle, c'est que je te fais de l'effet c'est pour ça ♥