Je me balançais sur le pont où j’avais installé mon hamac. Les pieds croisés, je faisais le dos rond en tapant comme un forcené mon dernier texte. J’avais l’inspiration et le mouvement de balancier m’emportait vers un univers onirique que j’avais baptisé « Les 7 vies de Rackham Le Rouge »…
Un rêve me projetait comme par magie vers la première de mes destinations et je sautais de mon hamac vers un boulevard étoilé au nom de bateau : La Croisette.
Je titubais essayant de reprendre mes esprits et j’imaginais comment les indigènes locaux avaient vu mon arrivée. Moteur, Clap, Tournez…
« L’homme était un peu éméché au vu de sa démarche chaloupée. Son air mal rasé de rouquin n’était rien en comparaison de son costume de flibustier sortant d’un abordage. Quelques accrocs ajoutaient à son air guenilleux, mais son regard noir et son sabre scintillant incitait au respect. Quelques starlettes attendant sous les palmiers riaient entre elles, regardant dans sa direction pendant qu’un homme aux tempes grisonnantes discutait avec trois charmantes dames - brune, blonde et rousse- et tous semblaient l’ignorer. Le pirate engagea la conversation :
- Mesdames, monsieur, point ne vous offense mais que faites-vous sous ces tropiques ? Il n’est l’heure du bal et je vous vois costumés devant ces marches à attendre. Mon nom est Jack Rackham…Je suis producteur !
Le petit groupe sembla alors s’intéresser à lui et ils montèrent de concert ces marches garnies d’un tapis rouge. Il semblait que ce rouquin au tricorne ignorait tout du Cinéma et ces héros de pellicule qui sillonnaient le monde par bobines interposées. Pourtant, il avait vite compris que le nerf de la guerre n’avait pas changé…Le public nombreux applaudissait leur montée des marches et ce flibustier eut même un certain succès !
La soirée battait son plein, et Jack Rackham et ses amis avaient rejoint une cabine du Sunlight, qui était à quai derrière le Palais du Festival. Le champagne avait coulé à flots et la chaleur avait donné des idées aux demoiselles. La brune, la blonde et la rousse s’occupait à tour de rôle de notre pirate, pendant que leur ami grisonnant faisait un sort à une bouteille de whisky…
Empoignant leurs croupes légères, et donnant son meilleur, l’œil de notre pirate se baladait pendant ce temps sur les affiches de films garnissant la chambrée. Le va et vient lancinant semblaient l’envoûter et peu à peu, il ouvrit de grands yeux au fur et à mesure qu’il décryptait l’identité de ces actrices qui assouvissaient sans vergogne leurs désirs sur lui…
Cette brune qu’il avait prise telle une lionne, tant assoiffé de sa semence qu’il avait l’impression d’être la source d’une barrique de lait…Cette blonde à l’air angélique qui avait aimé le lécher comme une glace et sembla avaler ses meilleurs morceaux…Cette rousse se donnant tant et tant qu’il n’eut trop des ses membres pour la satisfaire simultanément comme une hydre…
Un dernier coup d’œil sur « Les Contrebandiers du Monfleet » fit sourire Jack Rackham et il laissa finir son ami Stewart qui avait fini sa bouteille et voulait lui faire plaisir...
Un rêve me projetait comme par magie vers la première de mes destinations et je sautais de mon hamac vers un boulevard étoilé au nom de bateau : La Croisette.
Je titubais essayant de reprendre mes esprits et j’imaginais comment les indigènes locaux avaient vu mon arrivée. Moteur, Clap, Tournez…
« L’homme était un peu éméché au vu de sa démarche chaloupée. Son air mal rasé de rouquin n’était rien en comparaison de son costume de flibustier sortant d’un abordage. Quelques accrocs ajoutaient à son air guenilleux, mais son regard noir et son sabre scintillant incitait au respect. Quelques starlettes attendant sous les palmiers riaient entre elles, regardant dans sa direction pendant qu’un homme aux tempes grisonnantes discutait avec trois charmantes dames - brune, blonde et rousse- et tous semblaient l’ignorer. Le pirate engagea la conversation :
- Mesdames, monsieur, point ne vous offense mais que faites-vous sous ces tropiques ? Il n’est l’heure du bal et je vous vois costumés devant ces marches à attendre. Mon nom est Jack Rackham…Je suis producteur !
Le petit groupe sembla alors s’intéresser à lui et ils montèrent de concert ces marches garnies d’un tapis rouge. Il semblait que ce rouquin au tricorne ignorait tout du Cinéma et ces héros de pellicule qui sillonnaient le monde par bobines interposées. Pourtant, il avait vite compris que le nerf de la guerre n’avait pas changé…Le public nombreux applaudissait leur montée des marches et ce flibustier eut même un certain succès !
La soirée battait son plein, et Jack Rackham et ses amis avaient rejoint une cabine du Sunlight, qui était à quai derrière le Palais du Festival. Le champagne avait coulé à flots et la chaleur avait donné des idées aux demoiselles. La brune, la blonde et la rousse s’occupait à tour de rôle de notre pirate, pendant que leur ami grisonnant faisait un sort à une bouteille de whisky…
Empoignant leurs croupes légères, et donnant son meilleur, l’œil de notre pirate se baladait pendant ce temps sur les affiches de films garnissant la chambrée. Le va et vient lancinant semblaient l’envoûter et peu à peu, il ouvrit de grands yeux au fur et à mesure qu’il décryptait l’identité de ces actrices qui assouvissaient sans vergogne leurs désirs sur lui…
Cette brune qu’il avait prise telle une lionne, tant assoiffé de sa semence qu’il avait l’impression d’être la source d’une barrique de lait…Cette blonde à l’air angélique qui avait aimé le lécher comme une glace et sembla avaler ses meilleurs morceaux…Cette rousse se donnant tant et tant qu’il n’eut trop des ses membres pour la satisfaire simultanément comme une hydre…
Un dernier coup d’œil sur « Les Contrebandiers du Monfleet » fit sourire Jack Rackham et il laissa finir son ami Stewart qui avait fini sa bouteille et voulait lui faire plaisir...
Peu lui importait , les affiches de « Mogambo, » et « African Queen » lui rappelleraient à jamais cette nuit passée avec Ava, Grace et Katharine… ».
Je laissais balancer une dernière fois le hamac, et je sautais sur le pont, revenant de plein pied sur mon bateau. Le portable sous le bras, je rejoignais ma cabine en sifflotant. Décidément, j’aimais bien ce qu'on appelerait plus tard le Cinéma…
Ah ça y est j'ai compris c'est un retour dans le passé !! :-D
RépondreSupprimerOui...Et dans le passé du passé !
RépondreSupprimerRemarquez, ça valait le coup : Se taper Ava Gardner, Grace Kelly et Katharine Hepburn, le même soir, c'est Broadway ! Et pompé par Stewart Granger, SVP...
qui dit mieux que Rackham Le Rouge !
Bisous Bérénice !
Quelle jolie projection, si j'ose dire ;o) Et je dois dire que les acteurs sont de taille... De vrais monuments!
RépondreSupprimerbisous
C'est le privilège de l'artiste, de vivre ce qu'il veut...Un jour peut-être, j'utiliserais pour un texte quelques prénoms lus ici, qui sait ?
RépondreSupprimerBisous de pirate
Jack
Oh oui, oh oui !! :-D
RépondreSupprimerVoilà des mots qu'on aime entendre...:-D
RépondreSupprimerMsieur Lerouge, le Grand Cactus se mille saborde, on est atérrés...
RépondreSupprimerFlûte ! Je vais lui rendre visite...Merci du SOS, Lajoe !
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