L’Art du Cinéma se compose
d’un éventail de films qui rentrent dans certaines catégories : Les grands
films à succès, les films de genre, les comédies populaires, les films d’art et
d’essai, les documentaires…Glissés au milieu des précédents, il y a ces petits
films qui rappellent quelque chose de notre vie, comme une réminiscence de ce
qui nous a construit et touche à nos complexes fondamentaux. « Wonder » fait partie de ceux-là,
pour moi ou d’autres pirates. On a sa sensibilité, quoi…
Il était une fois un petit
garçon qui s’appelait August (mais que tout le monde l’appelle Auggie). Il
avait eu une malformation du visage congénitale qu’on appelle Syndrome de
Treacher Collins. 27 opérations avaient été nécessaires pour essayer de lui
redonner un visage, ce qui avait empêché sa scolarité ! Sa maman avait
pallié le manque en lui faisant cours elle-même, à la maison…
La maman, c’est Julia
Roberts. Belle comme toujours, avec ce si grand sourire, elle met tout son cœur
à l’éducation de son fils adoré, qui est très intelligent évidemment, avec une
affection particulière pour les sciences. L’histoire commence alors qu’il doit
rentrer à l’école pour la première fois à 11 ans. D’où l’inquiétude de ses
proches, comme son père (Owen Wilson) ou sa sœur (Izabela Vidovic).
Car à ce moment-là de la
vie, Auggie (Jacob Tremblay) s’attend à devoir surmonter moqueries, mises à
l’écart ou méchancetés des camarades de son âge. Pourtant, le directeur de
cette école privée (Mandy Patinkin) anticipe le problème en le parrainant par
trois élèves emblématiques de l’établissement. Mais ce qui doit arriver arrive,
et rien n’est si grave finalement…
Par ailleurs, on découvre les autres personnages de l’histoire : La sœur Olivia (« Via »), sa meilleure amie Miranda, le futur meilleur ami d’Auggie, Jack, la grand-mère maternelle, et Justin, l’amateur de théâtre (et amoureux de Via).
Si Auggie règle ses
problèmes momentanément en portant un casque de cosmonaute, il arrive aussi à
se faire respecter malgré sa laideur et sa différence intellectuelle. Les
autres personnages arrivent à faire de même, comme emportés par le tourbillon « Auggie »,
Via et son impression d’être invisible, Miranda et son syndrome de l’imposteur,
Jack et sa trahison involontaire…
Les jeunes
« méchants » paient le tribut de leur bêtise et les grands resteront
à jamais incorrigibles. Tout finit par un bon repas où se réconcilient les
illusions perdues aux petits riens qui font le ciment de la vie !
*
Le sujet principal de ce
film est évidemment la différence. Là, elle est congénitale et donc trop
visible. La bêtise étant invisible, le combat est inégal. Heureusement pour
Auggie, l’amour des siens, un directeur et quelques camarades rééquilibrent la
balance de la vie.
Pour Via, c’est difficile
d’avoir un frère malade qui captive toute l’attention de ses parents, comme une
impression de grandir seule. Mais cela forge le caractère et donne
l’indépendance…
Miranda, elle, s’est inventé
un monde qui ressemblerait à cette famille si différente, avec ce drôle de
petit frère mais tous qui s’aiment vraiment…
En regardant ce film, c’est
un vieux capitaine qui a fait le point sur sa vie, cochant certaines cases qui
m’ont rappelé des souvenirs. Comme un coup de sabre côté gauche qui m’avait
prédestiné à la différence, ce ressenti depuis longtemps d’être obligé au
silence alors que j’avais envie de crier
:
« Je suis Jack le
Pirate ! Et je vous emm…»
Ca, c’est fait.^^
Jack Rackham
PS : Wonder est un film américain de Stephen Chbosky, sorti en 2017.
Photos et affiche du film Wonder.



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