Elle sortit du bois en marchant. Elle avait les cheveux longs et était nue...Ses pieds semblaient voler sur le sable. La plage était devant elle et elle scrutait l'horizon. Elle plissait les yeux et son visage était moucheté de taches de rousseur...
Ses cheveux étaient roux et sa peau semblait épaisse. Les effets de la vie au grand air l'avait endurcie et immunisée des intempéries multiples. Elle s'arrêta les mains sur les hanches pour reprendre son souffle. Elle était grande et semblait sortie d'un recueil de gravures sur les sirènes...Ses fesses étaient rondes et fermes, et ses hanches comme dessinées par Léonard de Vinci. On les imaginait s'agrippant à un homme pour un coït, et le galbe de ses mollets avaient laissé le souvenir musclé de ses nuits...Elle se mit à courir, laissant rebondir ses seins énormes et des gouttes de sueur se mélangeaient au sable projeté par ses foulées.
Elle ralentit sa course et s'agenouilla. Elle balança ses bras en arrière et pointa son menton au ciel. Ses seins s'écrasaient sur le bord de son buste, écartant ses mamelons, et les poils roux de son pubis flottaient au vent...Elle continuait à s'étirer, malmenant ses aisselles , sous le regard des oiseaux qui humaient l'odeur de sa peau tannée. Un coup de vent partit vers la mer pour y envoyer les embruns de la belle...
Un bateau pointa l'horizon, comme attiré par cette sculpture humaine. Des lumières rousses clignotaient vers la vigie...On entendit un cri et un plouf fendit le silence entendu du ressac.
La fille se releva et ses cheveux flottèrent à contre vent, rayant par ombres son visage. Sa peau salée et luisante semblait avoir donné rendez-vous à une écume blanche près de la commissure de ses lèvres...Elle avait les mains sur les cuisses et regardait à nouveau vers le rivage. Elle se leva lentement et se remit à courir, de manière progressive. Ses foulées augmentaient de pas en pas, ses bras tiraient de plus en plus, son corps semblait se disloquer plus la course prenait de la vitesse...
Elle plongea au ras des flots et telle une torpille fendit l'eau jusqu'à ce qu'elle put. Tout son corps s'imprégna de la fraîcheur des éléments et elle se mit à sourire...L'homme qui venait à sa rencontre épousa les courbes de son corps et le temps d'un virage ils ne firent qu'un.
Leurs langues se léchèrent, leurs doigts se caressèrent, leurs sexes s'emboitèrent...Echoués sur la plage, leurs sels et leurs sueurs se mélangèrent au sable. Elle proposa la rondeur de ses fesses que prirent ses mains. Ils s'arc-boutèrent dans un cri et ils connurent le bonheur...Ils restèrent allongés des heures, se tenant la main, et jusqu'àu coucher du soleil, la brise joua avec leurs poils hérissés...
Ainsi connut pour la première fois, Jack Rackham, l'océan...
Ton univers n'est peuplé que de filles girondes et pas farouches dis-moi...et ce Jack me semble souvent délaisser ses matelots pour batifoler il me semble...tu ne t'ennuies pas trop dans le vrai monde de chez-nous? sourire...
RépondreSupprimerAh ça, les filles pas farouches font le bonheur de l'humanité et mes matelots sont assez grands pour s'occuper d'eux-même !
RépondreSupprimerJe songe à varier mes plaisirs dans mes récits...Des maigres, des énormes, des laides, peut-être, mais toutes des amoureuses...
Si je m'ennuie ? Noooon, j'écris, je lis, les filles sont trop farouches ici, un simple coup de téléphone c'est Sodome, alors un rendez-vous...( Gomorrhe ? )
Merci de votre pas sage, Yaëlle !
Jack
J'adore votre billet mais votre commentaire c'est carrément l'extase !! ;-)
RépondreSupprimerWoaw ! Vous me flattez Bérénice ! J'aime aussi vos commentaires qui donnent envie...d'écrire !
RépondreSupprimerBaiser d'un pirate
Jack
Pourquoi "La dernière vague" ?
RépondreSupprimerClin d'oeil à ma vie de garçon qui s'en va, léguant ma vie à l'Océan...La dernière vague qu'on a prit avant de partir vers le large ! Comme un dernier amour ou une dernière cuite...
RépondreSupprimerEt aussi clin d'oeil à la "Nouvelle Vague", Cinéma et festival de Cannes !
( Je préparais déjà "Le Contrebandier du Sunlight" ! )
Voilà...
Ok!
RépondreSupprimerMerci pour ces explications :-)
Bon week-end.
Brigitte.
Rapide comme l'éclair tu es, Brigitte !
RépondreSupprimerAu chocolat, au moins...
Merci à toi.
Des bises de pirate !
Jack
Très joli texte. Le grand mythe de l'amour sur la plage... Et pourtant, le sable n'est pas un bon lubrificateur ! lol
RépondreSupprimerBesos Pirate
J'ai beaucoup baroudé sur ce blog ; le sable ça gratte oui...:)
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