…la porte s’ouvrit lentement pour laisser voir un tableau
digne des belles soirées du Marquis de Sade. Ma voisine était là, assise jambe
écartée, se mirant le minois un fouet entre les cuisses, pendant qu’une
soubrette était suppliciée contre un mur aux cavités qui la retenaient prisonnière
pour une punition cruelle. Complètement nues toutes les deux, elles semblaient attendre
quelque chose et mon petit doigt me disait que c’était moi…
Je repris mon sourire légendaire et m’approchais de ma
belle, des idées plein les mirettes. Son miroir et une toge rouge s’échappèrent
de ses mains qui se retrouva telle Eve
devant moi.
« Nous vous attendions Capitaine. Peu d’hommes passent
par ici et je suis sûre que vous allez aimer nous accompagner dans nos jeux…. ».
J’acquiesçais du chef et mon sabre fut d’accord
aussi, retenant l’attention de mon amie la voisine qui sembla hocher en vague
de la tête pour mesurer l’engin ou son envie, je ne sais plus. L’autre sembla
se défaire en un tour de passe-passe de son mur prisonnier et bientôt, je fus
emmené sur le lit pour un jeu dont je ne savais pas les règles mais qui
commençait à me plaire.
Bientôt je fus comme un canasson de cirque qui chevauché par-dessus
comme un cow-boy, je broutais de ma gueule une paille au goût de miel. Les deux
donzelles galopèrent longtemps vers une écurie imaginaire quand je ruais de
tous mes fers pour retourner leur amour-propre et hennir de les enfourcher. Mes
oreilles se froissèrent de leurs hurlements que je crus avoir traversé l’une
après l’autre leurs cœurs et leurs corps.
Non point. Je respirais une dernière fois des aisselles embaumant
mes naseaux d’une douce transpiration. Les cheveux longs de ma dulcinée s’étaient
enroulés autour de mon bras en protection que sa langue me tétait en
reconnaissance. Mes poils hérissés comme par bravade attisant ses yeux de mes
bonbons, je devenais à moi tout seul une gourmandise. Pendant ce temps, l’autre
gargoulette dansait en se tournant pour que je voie mieux ses jardins embroussaillés
et je m’affûtais contre la cuisse bandée de ma belle voisine, comme un loup
sauvage à son rocher…
(A suivre)
Dessin : Manara.
Quel gourmand ce Jack, le voilà chevauché par deux jolies donzelles...
RépondreSupprimerOn ne s'ennuie guère par chez toi !
Coquin !
Bezos Pirate !
Ah bin, c'est l'été, on lâche la bride mais s'aggrippe au tocsin :))
SupprimerBesos Aurélie ! ♥
Ah ben les vacances commencent bien!!!
RépondreSupprimerBises Jack
J'ai de la chance, je le sais !
SupprimerBesos et bonnes vacances à toi, Victoria ♥
Bonnes vacances à toi ♥
SupprimerSatisfaire une femme c est être plus qu' un homme, en satisfaire deux c' est être un dieu!
RépondreSupprimerEuh la vantardise n'était mon dessein, mais bon quand les doigts glissent on sait pas où ça entraîne...:))
SupprimerMerci de l'adage magnifique et besos à la déesse des nuits parisiennes ♥
Ah! comme l'on retrouve le talent de conteur de Jack ! De vraies vacances quoi,pleines d'activités diverses et variées. Que va-t-il se passer ?
RépondreSupprimerBisos Jack ♫♫♫
Domi
Ah, surprise Domi...Besos ♥
SupprimerBonsoir Capitaine Jack le Rackham ! Votre voisine et sa soubrette ont de bien charmantes occupations , je comprends aisément votre envie de les suivre avec délectation ! Il est bon d'avoir une belle voisine !
RépondreSupprimerMerci Jerry, à très bientôt pour la suite alors ! :)
SupprimerVoilà une voisine qui semble savoir si prendre avec notre capitaine ;-)
RépondreSupprimerOh oui, de bien belles vacances en l’occurrence :)
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