Je m’étais octroyé quelques semaines de repos bien méritées
après la saison estivale marquée par la grève des colis postaux. L’île du Crâne
était devenue une annexe de la Poste de Cancun et un peu de dépaysement s’imposait
dans une arrière-saison que j’avais décidé de consacrer au farniente…
Déposant Tim et quelques autres souhaitant un havre
sédentaire sous les palmiers des Caraïbes, le Poséidon filait vers d’autres
cieux à l’autre bout du monde. Bosco, Mildred et quelques volontaires m’accompagnaient, ayant suggéré une petite
halte pour le retour sur l’île des Tikus, où nous avions déjà vécu quelques
aventures.
Les cartes étalées sur la grand table de mon bureau, je
grattais mon menton comme les vrais Capitaines de roman, et c’était bon…
Après un long périple, nous faisions halte dans un petit
port de la Mer Jaune, Tianjin. L’air du coin sentait bon les vacances et sous l’insistance
d’un petit taxi à bras chinois nous prenions la route d’un chemin de terre surmonté
de murailles aux fenestrons étranges et à la longueur interminable. Sur le
chemin entrecoupé de tours à guet, nous rencontrions quelques courtisanes du
cru qui nous montraient les spécialités locales.
Bosco, peu curieux, en restait à ses tartes aux fraises, pendant
que je dégustais les spécialités locales, bananes à l’orientale, gâteaux de riz
aux délices de Pékin, tourbillons des sens rappelant les découvertes des jeunes
années et des moins jeunes…
Ada la berbère à la langue légère et résidente de Pékin m’initia
aux soubresauts de miel m’enrobant de sa
langue mutine pour laper mon étoile de Capitaine jusqu’au bout de toutes les
nuits que je passais dans son bastion de ses orgies.
Mouna la tunisienne me gouta comme un gâteau de riz, me
poudrant de sa cannelle et citronnant mon désir de ses doigts pénétrant mon ignorance.
Mon tricorne lui rendit en reconnaissance de ces vacances lubriques qui a
défaut de me reposer me redonnaient de l’espérance…
Un peu plus loin je devenais captif d’une sorcière, rouquine
et avec un grain de perversité comme
Maia. Attaché à son lit, elle m’enduisait chaque nuit de tous les miels de
Chine et me livrait à ses chats et chattes, léchant jusqu’à la dernière goutte dégoulinant
sur mon corps. Quelquefois, n’y tenant plus, elle venait elle-même fini r le
travail et mon corps hérissé de plaisir accueillait les succions et les
caresses comme des offrandes des dieux et des déesses…
Les vacances prirent fin avec l’irruption de bosco un soir
de ripaille et orgies. En échange de plusieurs années de plaisirs, il me prit
sur son épaule et me ramena au Poséidon et Tianjin pour reprendre la mer et le
chemin du retour.
Noël battait son plein et les Tikus étaient déguisées en
Mères fouettardes quand nous revînmes vers l’île du Crâne.
J’avais tout fait et pratiqué sur ces murailles de plaisir.
Un beau voyage que la Chine…
Surtout à pied !
Jack Le Pirate.
Ahh les vertus du miel ^^
RépondreSupprimerBesos glacales mon capitaine
Oui Victoria, bien au fond de la gorge ça a ses effets ! :)
RépondreSupprimerBesos de Capitaine ♥
je ne sais pas si tu as fait une rencontre, avec Antinéa, une reine berbère, qu'on dit éxilée du côté de la mer de Chine! Elle portait des parures éclatantes, c'était une prêtresse de volupté, qui restait souvent nue et offerte afin d'attiser la nostalgie du serail, ces "harems " dont parlait Gustave Flaubert.
RépondreSupprimerJe crois bien qu'elle a disparu avec l'Atlandide, mais qui sait...?
Rien ne vaut les voyages pour aller à la découverte de nouveaux plaisirs ;-)
RépondreSupprimerPourquoi tout le monde parle de miel en ce moment c'est une nouvelle mode, pas plus tard qu'hier un de mes pirates m'a demandé si je voulais qu'il m'en ramène un pot, mais je n'aime pas le miel. Est-il grave de ne pas l'aimer ???
@Bizak : Qui sait si cette princesse Antinéa a été sur ma route ? Attends, je sors mon carnet de voyage...:)Merci du passage !
RépondreSupprimer@ Rosée : C'est un hasard pour le miel... Remarque, chacun aime ce qu'il veut. Toi c'est les glaces à la vanille, et ça me va...Besos ♥
RépondreSupprimerL'imagination revient au grand galop (comme le naturel). C'est un texte très sucré, mais c'est bien connu, les chinoises et autochtones aiment bien le salé sucré. Jack a bien mérité ce soupçon d'exotisme, avant de repartir vers de nouvelles aventures. Bises Domi
RépondreSupprimer@ Domi : Salé-sucré, j'adore ! Merci Domi ♥
RépondreSupprimerAh sacré Jack ! J'ai craint le pire quand j'ai lu ton titre qui pour moi fait automatiquement penser à une contrepétrie parmi les deux plus connues (il a le choix dans la date et il est arrivé à pied par la Chine). Ne me dis pas que c'est un pur hasard !!!
RépondreSupprimerBon la suite du récit n'y fait aucune allusion mais j'ai des doutes.
Joli voyage que tu as fait là. Je comprends bien que tu n'aies pas eu envie de partir...
Sacré coquin !
Besos Pirate !
Ha ha ! Sacrée Aurélie !
RépondreSupprimerBen oui, pas de contrepétries par la suite, quelques bagatelles suggérées mais le titre est volontaire, je parie que ça va me faire connaitre grâce aux mots-clefs de Google !
Et puis, faut toujours un titre qui ait de la gueule, nom de dieu ! :)))
Besos sacripande des îles du llointain ♥
Alors tu as mis tes pas dans les traces du fameux général! J' espère que ça t' a porté bonheur dans ton périple exotique et que tu nous les as un peu débridées, le mères fouettardes, à ton retour!
RépondreSupprimerOui Orfée, on a fait une "hot party" avec de gros noeuds pour les cadeaux ! ^^
RépondreSupprimerBesos ma belle ♥
J'ai dû chopper un cop de froid sans doute... ou je ne me souviens pas... Toujours est-il que mon pot de miel est vide ^^
RépondreSupprimerJack !!
Oui Maia, ton miel a eu beaucoup de succès, chats et chatte se sont régalés :) J'en ai encore un peu, un peu spécial que je gardais pour toi...:)
RépondreSupprimerMille besos Maia (c'est le cas de le dire ) ♥