Des sièges rouges parsemés au milieu de ma goélette accueillent
les spectateurs qui s’enfoncent dans les travées puis choisissent le fauteuil à
bascule qui les projettera dans l’espace-temps
de la toile magique.
Comme éclairant la porte d’une belle histoire, le film nous
emporte en un tourbillon de dialogues et de silences, puis on s’y engouffre les
yeux émerveillés pour faire connaissance des personnages qui entament leur
ballet. Une musique habille en touches de piano les moments et les humeurs, et on
remarque les sympathiques et les méchants, les premiers et les seconds rôles.
Celui-là est cocasse, et l’autre est sans attrait, et on enfile
parfois un de ces costumes en guise de héros.
Puis soudain, il y a quelque chose. Celle-là est différente…
Capitaine au long cours du Cinéma, je me souviens des débuts
de Juliette, Karin ou Emmanuelle, et je revois
ce quelque chose…Je rajuste mon tricorne, n’osant y croire, puis le rejette en
arrière soufflant et marmonnant. Je ne tiens plus en place et m’approche de l’écran,
claquant des doigts pour un arrêt sur image, c’est mon ponton après tout !
Sa peau blanche ourlée de grains l’habille en princesse de
conte de fée sortie d’un vaisseau spatial où elle combat une faune hostile des
pétards plein les mains ! C’est l’âme de Sigourney que je vois devant moi,
crinière au vent et sourire de velours aux dents prêtes à croquer.
Une scène plus intimiste nous dévoile son âme. Elle susurre,
elle articule, elle ponctue puis chuchote. Sa bouche semble irréelle, ses
lèvres dessinées d’une main de maître. Son regard circulaire donne du temps et
du volume à son texte, faisant craquer mon tricorne qui s’écroule en tapon derrière
moi, conquis…
J’imagine pour elle un destin immense, fait de marches et de
statuettes mais aussi de ces rôles qui laissent traces pour toujours sur la
toile blanche. Les futurs Casablanca, Alien, Patient Anglais ou Annie Hall n’auront bientôt d’yeux
que pour elle, j’en fais le pari, foi de Capitaine !
La salle imaginaire se vide mais je reste un instant pour savourer une
derrière image de Carine…
A mon amie et actrice, Carine Jaussaint *
Jack Rackham.
* A qui je souhaite les plus beaux rôles et succès, dussé-je
les écrire moi-même…^^
Photo Carine Jaussaint par Flavio Pedrotti Moser.
Photo Carine Jaussaint par Flavio Pedrotti Moser.
Bel hommage :-)
RépondreSupprimerMerci pour elle Tifenn, elle le mérite ! Besos ♥
RépondreSupprimerComme tout cela est si joliment dit !
RépondreSupprimerUne veinarde cette Carine !
Besos Jack
C'est moi qui suis veinard de vous connaitre !
RépondreSupprimerBesos Aurélie
C'est tellement beau de faire de si beaux souhaits à celle qui nous fait rêver!
RépondreSupprimerOui, et un coup de coeur c'est un coup de coeur, Bizak !
RépondreSupprimerQuel visage expressif, je comprends ton enthousiasme! Ecrire les rôles, bonne idée! Tes histoires sont d' excellents scénarii pour une telle actrice!
RépondreSupprimerMerci, t'es chou Isabelle ! Tu peux croiser Carine quelquefois sur mon mur, là bas au fin fond des Caraïbes...Besos pour toi♥
RépondreSupprimerTrès joli hommage que tu fais à cette merveilleuse actrice, qui en plus est une femme super sympa. Je me joins à toi, pour lui souhaiter ces beaux rôles qu'elle mérite vraiment.
RépondreSupprimerMuxu
C'est super, Rosée du matin, je suis sûr qu'elle lit tout et te remercie ! (J'invite Carine à se manifester si elle souhaite bien sûr ^^ )
RépondreSupprimerOi, elle mérite !
Besos à toi ♥
Un seul Voeu : Que cette Actrice , sur la toile blanche , remonte un jour les marches rouges de la Gloire ☼
RépondreSupprimerMerci à nouveau Paul pour ce magnifique texte ... très touchant ! Je vous remercie et vous embrasse tous pour ces jolis messages ;;;)))) Amicalement votre Carine
RépondreSupprimerQuel bel hommage pour cette belle actrice. C'est beau quand l'imaginaire rencontre le réel.Rackham trouve toujours les mots justes. Bises. Domi
RépondreSupprimerDe jolies visites incognito ou presque...Merci Carine, merci Domi ;)et des besos ♥
RépondreSupprimerla pommade, la meilleure antidote du succès, bande de naz, dites lui la vérité, hypocrites...
RépondreSupprimerTeu teu méchant anonyme...Il faut encourager ses amis, puis les laisser face à leur travail, qu'eux-seuls connaissent vraiment. Je me pose le même enjeu pour mes travaux et finalement, moi-seul sait où j'en suis. Toi par contre, tu as la science infuse de la critique négative, tu l'appliques à toi-même bien sûr, super gros naze ? ^^
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