Je venais d'envoyer une bouteille à la mer à destination de mon envoyée spéciale, Laurence Peloille, et la réponse revenait sans tarder : Un bel article sur Bobby Deerfield, un film du grand acteur Al Pacino. J'y reviendrais tout à la fin, pour un petit topo de carrière, mais chut ! Place à Laurence et son analyse de "Bobby Deerfield"...JR.
Bobby Deerfield, un célèbre champion de Formule1 américain sur le circuit européen, rend visite à son coéquipier, hospitalisé après un accident dans une clinique spa dans les Alpes.C'est un homme blasé et déçu malgré son succès.
Dans cette clinique, il fait la connaissance, par hasard d'une jeune fille, interprétée par Marthe Keller, Lillian Morelli, une jeune femme énigmatique, respirant la joie de vivre et à l'esprit libre en apparence et un charme peu conventionnel, malgré le mal incurable qui la ronge : une leucémie en phase terminale.
Bobby (Al Pacino) tombe amoureux fou de Lilian et à ses côtés, il reprend goût à la vie mais très vite, doit se préparer au pire...Grâce à elle, Bobby se rend compte que la vie est belle et l'aide à vivre au mieux ses derniers jours...
Parce que ce film est une étude de caractère dont le dialogue ne peut induire en erreur mais éclairer, son succès essentiel est de révéler beaucoup de nuances. Les images sont fortes, et la musique contient un nombre considérable de compositions originales.
Les deux principaux personnages, Bobby et Lillian, sont substantiellement différents de leurs paroles et leurs actions l'indiquent. Il semble fatigué, méthodique, et sans beaucoup de sentiment. Elle agit comme un lutin espiègle.
Grâce à la musique, surtout le thème principal, nous voyons le noir Bobby comme une personne de grande sensibilité et de réflexion. Lillian joue d'une manière ludique et se révèle comme un dispositif de masquage d'un seul et implacable secret tragique.
Mais ce n'est pas seulement un film sur le développement du caractère.
Les circuits européens et le milieu de la Formule 1 sont une importante partie vitale du film et sa raison d'être.
Deux des œuvres musicales originales de Dave Grusin pour "Bobby Deerfield" prennent leur élan de cette facette du film, évoquant les lieux et les situations dans une charmante et originale composition.
Ironie du sort, Dave Grusin choisi une samba pour accompagner le voyage de route à travers les Alpes suisses. Un truc qui vient néanmoins parfaitement réussi, donnant un sens indubitable d'un cadre européen. Ce faisant, non seulement il donne de l'humeur et locale instantanément, mais amplifie aussi le sentiment d'un pilote américain de New-york jamais vraiment dans son élément sur le continent, surtout avec cette femme italienne non conventionnelle.
Lorsque Bobby et Lillian arrive à Côme, le succulent "Bellagio Vista» souligne le très beau cadre. Il s'agit d'une pièce tendre et évocatrice, qui est également utilisée pour suggérer la romance.Des morceaux de cette musique sont empruntés sept ans plus tard dans le thème poignant de " The Girl Little Drummer ".
Et le thème principal ("Bobby Deerfield"), traverse les moments les plus forts en émotion du le film.
Surtout quand il est joué en solo au bugle (par Chuck Findley), la pièce donne toute sa dimension à la fois aux personnages et les scènes qui, à première vue, semblent d'une simplicité trompeuse. La musique d'Haunting est triste, le thème expose le monde des protagonistes.
"Bobby Deerfield" contient également un joyau de musique incroyable, faisant le liant entre les scènes : "Quiet Soirées rangs "avec Dave Grusin.
"Bobby Deerfield" est vraiment une tragédie, non seulement sur la mort d'une jeune femme "In Love", mais aussi sur la réaction d'un homme qui malgré sa puissance et qui ne peut pas être lui-même avec n'importe qui, ne joue pas le larmoyant. Et l'utilisation pertinente de la musique empêche qu'il le devienne.
Nota : La bande originale propose également une version du thème titre avec les paroles de Allan et Marilyn Bergman, en plus d'une pièce intitulée "Formula One", qui illustre bien l'excitation et le danger du circuit automobile.
Laurence Peloille."
Bio-filmo Al Pacino : Né en 1940, il débute au cinéma en 1969 avec "Me Natalie" de Fred Coe. Sa côte grimpe avec Le Parrain (Coppola 1972), Serpico (Lumet 1973), et Un Après-midi de Chien (Lumet 1974), jusqu'à Scarface (De Palma 1983). Il obtient l'Oscar du meilleur acteur en 1992 pour Le Temps d'un Week-end, et on se souvient aussi de Franckie et Johnny (Marshall 1991), Heat (M.Mann 1995), Donnie Brasco (Newell 1997), L'Associé du Diable (Hackford 1997), L'enfer du Dimanche (O.Stone 1999), Insomnia (Nolan 2002) et tant d'autres.
Merci Laurence, ça donne envie de le voir!
RépondreSupprimerAl Pacino, incontournable, charismatique, un homme qui fait vibrer
Bises
Je ne sais si Laurence passera par là pour te répondre Victoria, mais j'ai mis le lien de l'article sur sa page FB. ^^
RépondreSupprimerBesos
Oui, ça donne envie ;-)
Je suis d'accord avec Victoria, ça donne envie de le voir.
RépondreSupprimerMuxus
C'est l'unanimité alors !
RépondreSupprimerBesos Rosée ♥
Bonsoir, flibustier,je suis depuis quelque temps vos récits aux climats tropicaux et j' entrevois votre personnalité chevaleresque,je viens donc postuler comme moussaillon sur votre élégant navire , je sais me faire toute petite à fond de cale et hisser la voile ,pour maintenir le gouvernail, m' accepterez vous à bord?
RépondreSupprimerBien entendu Orfeenix ! Et je suis très honoré de votre présence à bord, vos vers que je viens de lire doivent contenir une magie qui tiendra les flots houleux à distance...Nous pourrons ainsi vaquer à boire rhum ou limonade, tout en faisant connaissance !
RépondreSupprimerJ'ai effilé ma lame sur le crâne d'une visite impolie chez vous, et je lui ferais l'autre côté volontiers, à la prochaine incartade...
Besos ♥