lundi 14 mars 2011

Un Ara sur l'épaule

Tout est parti d’une visite inattendue le mois dernier, la belle Jessica ayant grimpé la passerelle du Poséidon pour y passer vacances et accessoirement décrocher le passeport pour partager ripaille et aventures, celui de moussaillonne. Les épreuves n’étaient pas compliquées mais je soupçonnais Bosco et Mildred d’influencer un peu notre candidate en se livrant à des agissements secrets en échange de points pour le précieux sésame.

Je surveillais la journée ma visiteuse grimper aux cordages et préparer la tambouille, puis au fil de la semaine d’autres candidates vinrent s’essayer au challenge et je n’eus plus assez d’yeux bientôt pour surveiller tout le monde. Aussi belles et rompues aux choses de la marine comme des vieux briscards, mes belles se donnaient à fond, me compliquant la vie pour choisir la gagnante…

Pourtant je remarquais  une nouvelle mode sur la goélette et une recrudescence de perroquets multicolores que chacun s’amusait à mettre sur son épaule, donnant une ambiance joyeuse et colorée au navire que je n’avais jamais connue. La visite de Jessica me renseigna vite sur l’ingéniosité de mon équipage et je souriais à l’écoute de leur stratagème…

- Bonsoir Capitaine. Il fait chaud ce soir, je venais vous visiter, voir si vous n’aviez besoin de rien. Regardez mon beau perroquet, il est vorace et il a bien envie de vous manger !

Je regardais plutôt la bouche de Jessica et imaginais des choses bien naturelles. Je refoulais ces idées lubriques et me replongeais dans mon journal. « J’ai mon perroquet, Capitaine. On m’a mis au courant de vos us sur ce navire, mais ce ara est bien mieux qu’une tarte au fraises, n’est-ce pas ? »

Je commençais à comprendre ce qu’avait combiné Bosco et les hommes de l’équipage. Plutôt que de déranger sans cesse les filles pour des galipettes ou des gâteries au fraises, ils avaient instauré le port du perroquet et chacun et chacune, selon ses dispositions ou migraines, pouvait inviter un des occupants du bateau à mouiller l’ancre, ou jeter un filin par le hublot, sans prêter attention.

Je ne tenais pas à rompre le charme de ces codes pratiques et poétiques finalement, et ma belle amie préféra s’occuper de mon sabre, ce qui lui valut la note maximale à cet agrès !

Pourtant le concours fut rude et bien que Lady Ania, mon attachée de presse qui avait voulu tenter sa chance, dépassa le nombre de points maximum, je décidais de garder ce petit monde sous le coude en alternance.  Préférant garder aussi une certaine émulation dans mon équipage et l’assurance de leur motivation toujours revigorée…

Je décidais aussi de porter à l’occasion un ara sur l’épaule selon mon humeur, et me souvenais d’un que j’avais vu sur un flux internet. Ce qui me fit sourire. 

Mais ça c’est une autre histoire…

Jack Rackham. ^^

4 commentaires:

  1. "Why don't you do right, like some other men do..." Voilà ce qu' elle chantait!

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  2. Exactly ! Je la vois encore les mains sur les hanches, faire la provoc' aux hommes qui la badent dans le saloon...♫♪
    Besos Isabelle ♥

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  3. Lady Ania te remercie d'avoir pensé à Elle, cher Jack.

    A babord l'équipage !

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  4. C'est moi qui te remercie, chère Lady...

    Besos ♥

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