Ce jour-là, le vent caressait le duvet hirsute de mes bras
et mon corps buriné se réchauffait au soleil du midi. Un voyage en Provence m’avait
conduit jusqu’à la cabine portuaire d’un commerçant américain expatrié et ce
fut un coup de foudre qui m’attendit.
J’avais commandé un de ses hamburgers à la sauce blanche au
comptoir du bastringue et je vis une belle créature s’avancer vers moi, portant
sur son plateau ma nourriture et dans son déhanché et son port de tête, le
dîner d’une autre sorte d’exaltation comestible et mes espoirs les plus fous…Un
petit félin l’accompagnait, suivant tous ces mouvements et qui répondait au
doux nom de Zaza.
Imaginant déjà avec cette femme les coïts les plus torrides
d’une liaison, je lui proposais de s’assoir pour partager mon sandwich, faisant
loucher mon tricorne sur ses seins énormes et sa langue léchant la sauce
dégoulinant de sa morsure d’affamée. Son appétit de femelle morfale annonçait en
prédiction les nuits blanches de nos ébats où nous partageâmes des milliers de
succions et pénétrations, témoignages de nos désirs et notre passion.
Le temps n’eut plus cours sur mon île et ma goélette et ce
furent de longues années d’étreintes et de jouissances qui nous unirent et nous
rassasièrent comme des ogres de l’amour. J’aimais plonger ma tête dans son
duvet pubien où je perdais ma langue et mon âme, même si je faisais attention à
certain maléfice qui m’avait joué un tour avec une épicière. Victoria fut mon
seul amour durant le temps arrêté de ma vie, et même quand nous ne nous
mangions pas de toutes nos dents et nos forces, nous rêvions l’un de l’autre
pour continuer nos repas érotiques pendant notre sommeil. Son minou nous regardait
souvent en balançant sa queue, Victoria
était belle de ses formes rondes enrobées de sa peau cuivrée, et ses traits
vénusiens n’en donnaient que plus de vice à tous nos ébats sans tabous...
Un jour pourtant, ma langue inquisitrice alla trop loin dans
son plaisir et Victoria disparut dans une autre dimension où je ne la retrouvais
jamais. Je noyais mon chagrin dans une suite éperdue de voyages à sa recherche,
ne gardant de son souvenir qu’un petit animal de compagnie que je peux encore caresser
à foison de mes doigts de pirate abandonné, en pensant à elle …
Miaou ?
Voilà, premier texte publié de mes amours de moussaillonnes,
promis l’autre jour. Victoria a ouvert le bal, besos à elle ♥ A suivre…
Belle histoire et très jolie photo. J'aime !
RépondreSupprimerMerci Aurélie ! (ton tour, bientôt...)
SupprimerBesos ♥
Je ne pouvez rêver mieux !!! Merci Paul ;)
RépondreSupprimerJe me trouve bien sur cette photo :))))
Et pour ma subite disparition ,il y a bien un endroit qui me ferait fuir par son interdiction , du coup j'ai l'impression que tu me connais par coeur ^^.
Besos mon pirate et encore MERCIIIIII
pouvais pardon ^^
SupprimerTu vois, j'ai retrouvé un joli cliché de toi au naturel :))
SupprimerAh je te connais et te devine Victoria...Besos et bonne suite ♥
Voilà ce que c'est que d'être trop gourmand, le festin fond comme au soleil ;-)
RépondreSupprimerProblème de langue spatio-temporel, je vais réparer ça :))
SupprimerMuxus Rosée ♥
Je me permets une restriction, une jolie chatte racée comme celle ci, je pense que c' est le hamburger qui l' a fait fuir!
RépondreSupprimerLe hot-dog n'était pas cuit à point pour la chienne bien chaude....Rôôoo !
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