C’est un beau titre, je trouve. Le titre d’un film avec
Hilary Swank, l’histoire vraie d’un jeune professeur d’anglais qui choisit
d’enseigner à Long Beach après les émeutes raciales de Los Angeles de 1992. Une
classe multiraciale qu’elle arrivera à faire cohabiter et à passionner grâce à
la lecture, aboutissant à l’écriture d’un journal commun.
Quittant pour une fois mon costume de Capitaine et mon
tricorne pour enfiler (pas de sourire les filles) celui du débatteur de fond, du
chroniqueur ou du penseur, je pose la question :
Ecrire pour exister ?
Pas sûr que cette définition corresponde à tout le monde, chacun pratiquant à
sa manière la littérature et même certains ne s’y intéressant que pour la lire.
Ou Ecrire C’est exister ? Je vais prendre mon exemple, comme ça vous n’aurez pas l’impression qu’on vous regarde…
J’ai toujours écrit même si je ne puis dire que j’écris
depuis toujours. Ecrire était devenu une évidence quand est venue la maturité,
physique mais surtout morale. J’ai tout de suite eu envie d’écrire des
choses importantes, mais surtout des romans policiers. Et à travers ces romans,
surtout celui que j’avais commencé, je voulais parler des gens que je
connaissais et des femmes que j’aimais. Ou que j’avais aimé, tout en pensant à
celles que j’aimerais. Je voulais aussi parler des choses que je connaissais, telle
l’astrologie ou la criminologie, même si c’est plus dur de parler de football
ou de sport n’importe quand.
J’avais donc ciblé des sujets et des intentions, ce qui
était déjà pas mal, mais aussi des méthodes pour écrire. Car j’avais compris
que la prise de notes et le choix des ellipses étaient essentiels dans l’écriture.
Raconter des choses tout en suggérant celles qu’on ne raconte pas…
Il s’agit bien sûr d’écrire de la prose, car la poésie c’est
autre chose. J’inviterais ici un jour notre amie Orfeenix à s’expliquer sur les
rouages mystérieux de cet art majeur mais méconnu.
Ecrire pour exister, certainement pas. Il s’agissait là pour
un professeur d’enseigner à des jeunes un exercice de discipline de la mémoire,
auxquels ils ont répondu avec panache, donnant naissance à un vrai livre…Je
vous invite à regarder ce film de Richard LaGravenese sorti en 2007, avec Hilary Swank et Patrick Dempsey (titre original :
Freedom Writers) et racontant leur histoire.
« Ecrire pour exister ». Et vous qu’en pensez-vous ?
Tu écris en tout cas, parce que tu es, parce que tu es un écrivain par essence, après l' existence on en fait ce qu' on en veut...Tu dessines surtout parce que tu es, tu vibres aussi , tu aimes l' humain, parce que tu es, une bonne nature.Exister, n' est ce pas accidentel? J' aime à penser que dans une autre vie si tu n' existais pas, tu dessinerais avec je ne sais quel pinceau dans un autre monde, j' adore ce billet.
RépondreSupprimerJe me rends compte en relisant, que ce billet s'adresse à toi particulièrement et doublement. D'abord parce qu'Hilary y interprète un professeur faisant partager sa passion, ses curiosités et apprenant des moyens d'actions à ses jeunes, ce qui te ressemble :)
SupprimerEt aussi, pour la poésie : J'ouvrirais cette page quand tu veux pour en parler, tu es ici chez toi, Orfeenix! ♥
Très belle réflexion. Pour ma part, j'écris pour faire exister; je dis ça sans prétention, je suis avant tout lectrice et j'essaye de donner envie de lire les albums que j'ai aimé, qui m'enchantent ou me déstabilisent, me provoquent.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vraiment écrit pour moi. Ah tiens, lapsus intéressant: écrit-on avant tout pour les autres ou pour soi-même? Ecrit-on les poèmes, les nouvelles, les romans que l'on a d'abord envie de lire?
Tu sais parler avec conviction et efficacité de tes lectures, et ton blog est très intéressant pour les amateurs et les pros! :)
SupprimerJe crois d'ailleurs que tu as la capacité d'écrire pour "toi", comme tu dis. C'est ce que je voulais te dire depuis quelques temps : Ecris, Sadaya !
Et je ne rigole pas, tu sais naturellement écrire et raconter, et cela peut aller au delà de la BD. Et tu écriras ce que tu écriras, tu verras bien le choix de tes sujets... ^^
C'est gentil. Je ne sais si je dois laisser faire les choses ou forcer un peu... On verra bien!
SupprimerJe ne sais pas comment ton billet m'a échappé, oui c'est vrai j'étais sous le rouleau, pas de papier! Cette dernière semaine je n'ai pratiquement pas émis un zeste d'écriture par apathie, je dirais! J'ai posté mon dernier billet que je voulais en premier lieu intituler "crée c'est exister", sans avoir su que ton billet portait presque le même titre,"écrire c'est exister"!Quand on cesse d'écrire, de créer, ou de même de penser, on meurt quelque part...Bonne journée Pirate!
RépondreSupprimerDes indispensables, il y en a plein les cimetières. C'est un de mes devises ! :)
SupprimerSi l'un ne fait un truc, l'autre le fait !
Bonne journée cher Bizak !
Lis donc mon billet "Kif Kif Bourricot", tu nous trouvera d'autres similitudes, à mon avis :)) ♥
Pourquoi est-ce que j'écris ? Voilà une question que je ne me suis jamais posée, en tout cas ce n'est pas pour exister. Heureusement, sinon, je n'existerais plus les jours où l'envie n'est plus là. En même temps dans un certain sens, pour les lecteurs de mon blog quand je n'écris pas, je n'existe plus à leur yeux.
RépondreSupprimerPas besoin d'avoir une raison pour écrire mais un but plutôt. Un sujet, une date, une information...
SupprimerPar contre, même quand tu n'écris plus, tu as laissé des textes, des traces ! :)
Besos Rosée ♥
Je crois que j'ai commencé à écrire parce que j'avais plein de choses à dire et pas toujours quelqu'un pour m'écouter !
RépondreSupprimerEt puis grâce à mon pseudo, j'ose écrire ce que la vraie moi ne peut pas dire.
Heureusement j'ai d'autres façons de m'exprimer et j'aime passer d'un plaisir à l'autre.
Besos Jack
Et tu as bien fait, car tes textes sont intéressants et ludiques ! Besos Aurélie ♥
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