mercredi 25 septembre 2019

Comme Daredevil



Les apparences sont parfois trompeuses, même quand on revêt son habit du dimanche de Capitaine. Celui d’un pirate de pacotille nommé Rackham Le Rouge…Calé entre les cordes et le bastingage, je raconte mes aventures imaginaires, perdues entre mes amours et les films de Cinéma qui m’ont fait rêver. Et aujourd’hui, j’ai envie de raconter ce héros pourpre aux petites cornes de diablotin, se balançant d’un  immeuble à l’autre avec sa canne amovible d’aveugle, écoutant les appels de la ville hurlante pour sauver les femmes, les orphelines et les veuves livrées aux malfaisants : Daredevil !

J’avais découvert ce casse-cou dans Strange, magazine français BD des éditions Marvel au milieu des années 70, époque où on pensait que le racisme, la misogynie, la pauvreté, les violences physiques ou morales seraient éradiquées un jour. Près de 50 ans après, j’ai l’impression que tout ça a à peine changé et que seules les sciences via la micro-informatique ont fait avancer le monde. Depuis, les abonnements à des chaines numériques ont juste concurrencé fortement le cinéma dans les salles, amenant pourtant via Netflix la version de Daredevil en série à épisodes. 39 épisodes diffusés de 2015 à 2018, d’une grande qualité graphique et scénaristique, Charlie Cox prenant les traits de Matt Murdock alias Daredevil. Deborah Ann Voll y incarne Karen Page la secrétaire-juriste et Elden Henson, « Foggy » le fidèle ami et associé. Le méchant est interprété par l’inoubliable et sanguinaire Vincent d’Onofrio, la ravissante chirurgienne qui panse les plaies du héros masqué est Rosario Dawson, et son mentor de jeunesse des arts martiaux joué par Scott Glenn…

Non, le monde n’a pas changé. Certains hommes continuent leurs harcèlements, allant très loin pour attraper leur proie, jusque dans les milieux du Cinéma.. Sans compter ce nouveau mot, pour compter un nombre de mortes, victimes de ces jaloux, impuissants, narcissiques et tueurs : « Féminicides ».

Mais qui sait, tapi sur un toit ou dans une ruelle sombre, écoutant les voix et son cœur, il est là qui est prêt à bondir et mettre une raclée à ces couilles molles qui terrorisent leur femme et leurs enfants.

Daredevil est là…


Jack Rackham



2 commentaires:

  1. Entre les cordes et le bastingage, entre les lignes du texte et les jolies courbes des femmes, j'aime lire les histoires (de fictions ou réelles ) de Rackham Le Rouge que je salue .

    RépondreSupprimer