Elle avait passé Noël au balcon,
attendant un mot de son bien-aimé. Puis la missive était arrivée, sentant bon le
désir. Elle retardait à souhait l’explosion de ses émois, c’était une habitude
avant de faire sauter le cachet de cire d’un coup d’ongle avisé, cela l’amusait…
Le pli s’ouvrait alors, comme la
dalle d’un tombeau, laissant sortir le parfum étrange d’un mystère, dégageant l’atmosphère
propice à l’amour. Reculant d’un œil clignotant vers la missive ouverte, son
ongle verni fraîchement soulignait la prose interdite, laissant échapper les
roses, les baisers et les allusions diverses jusqu’aux plaisirs intenses des
pains au chocolat… Puis soupirant comme le soufflet d’une forge haletante, elle
se remémorait lentement chaque mot, chaque vers, jusqu’à l’épuisement de son
coeur.
Après l’avoir repliée, la lettre
était empilée sur les autres, complétant le puzzle de cet amour manuscrit. Tels
des pas de danse enchaînés sur la piste, elle avait rêvé cet amour, tournoyant
sa croupe dans le vide plus que sur sa couche...
Puis le temps était passé, le bel amant
envolé au détour d’un fossé, ne laissant que des lettres et des regrets, la
belle Roxane drapée de noir, revivait son amour comme maintes et maintes fois,
chaque jour.
La sonnette avait tinté. Son ami Rackham
était arrivé, puis fut planté là devant elle, et il lui semblait bien qu’il lui
témoignait de l’intérêt. A moins que ce soit de l’affection, tant son pantalon était
tendu, aux poches remplies de mouchoirs, ou alors de clefs. Celles de ses
coffre-forts, qui sait. Il devait y mettre tant d’amour…
Il ne lui avait rien promis mais il
voulait bien lui lire une de ses lettres qui avait tant émoustillé la belle. Un
peu d’amusement, comme un cours de diction, son nez semblait pousser, lui
donnant un drôle d’air. Un air de Cyrano !
« J’en prends une au hasard ! »
s’exclama-t-il, bien décidé à emporter la belle, loin au-delà des mers et bien
plus encore.
Pendant qu’il lisait, dédoublant son
attention, il la regardait lire, dévorant sa diction et ses intonations comme
des friandises. Elle semblait revivre des souvenirs, pleine d’émoi et de
transpiration, s’approchant peu à peu de lui, et susurrant à son oreille :
« Comme
vous la lisez, cette lettre… »
Bonne année
2024 à tous !
Jack Rackham
♥
Edmond Rostand (1868-1918) est l’auteur de la pièce « Cyrano
de Bergerac » jouée en 1897 pour la première fois. C’est l’un des plus
grand succès du Théâtre français !
Photos couv et bas : Anne Brochet dans Cyrano de Bergerac (Rappeneau).
Le titre du roman fait office d’incipit,
de bande annonce sensationnelle et promotionnelle. Son auteur, un certain
Maurice Tillieux, fait là ses débuts et deviendra quelques décennies plus tard un
auteur de BD reconnu, surtout pour ses univers « polar » et son
humour. Justement les ingrédients qui étayent cette œuvre au titre évocateur…
*
Tout commence par un pitch qui la
présente comme « une histoire vraie », une évidence en cette année
1943 où la guerre gronde en Europe et sur toute la planète. Nous voguons sur le
Taï-Wan, un grand voilier qui s’apprête à doubler le Cap de Bonne espérance, et
le premier officier de son équipage, John Hapgate, subissant une grosse tempête doit demander son
avis au Capitaine au moment de larguer la misaine. Mais le Capitaine Miller ne
répond pas et on est obligé de défoncer sa porte, croyant à un problème plus grave.
Surprise, la cabine est vide et le
hublot verrouillé. Sur la table, un couteau est planté sur un papier où un
drôle de message est écrit :
« Cette nuit du 28 juin,
parX de longitude Est etX de latitude Sud, le Capitaine Miller a
disparu. »
L’officier Hapgate et ses hommes se
regardent, incrédules, la lumière de la lampe-tempête qui les éclaire vacille
dans la pièce en même temps que leur raison. Le mystère de cette chambre close était
bien confirmé par l’absence du Capitaine Miller dans tout le navire…
*
Jack referma le livre, un petit
sourire en coin, comme donnant l’impression d’une complicité avec son contenu.
- Et vous l’avez-lu en entier ce
bouquin ? Lança Bosco, à la sauvette.
- Bien sûr ! Sinon comment…Tenez,
vont arriver en scène Dany Lorton, l’armateur du voilier, et sa femme Stella.
Une très belle femme, enfin d’après le livre. Tout se passe en Angleterre, vers
Liverpool. Il y a aussi un certain Joë Burtonqui fait les détectives, un ami à ce Lorton. Puis il y aura un second
voyage du voilier où un autre Capitaine va disparaître. Watson, qu’il s’appelait.
Et toujours vers le Cap de Bonne Espérance, il va disparaître…
- Encore ? Et on n’a rien retrouvé
du tout, cette fois encore ? Bosco était comme énervé.
- Non, rien. Enfin, pas tout de suite…On
a même pensé à un suicide, c’est dire.
- Mouais. Pourtant, avec toutes les
morts douces qui existent…Les yeux dans le vague, le cuistot semblait penser à
quelque chose. De la tarte aux fraises « empoisonnée » ça pourrait
être quelque chose !
- Puis finalement…
- Finalement ? Bosco se releva,
curieux.
- Tu n’as qu’à lire le bouquin, tu
sauras la fin. D’ailleurs, c’est fait pour ça les livres, si on veut tout
savoir, y’a qu’à les lire ! ^^
Sans rancune♥
Jack Rackham
Le Navire qui tue ses Capitaines. Editions de l’Elan, 2017. Par Maurice
Tillieux, et 15 illustrations de René Follet. 112 pages.
Avec deux dossiers
en supplément : Tillieux et l’aventure/ Collection Le Sphinx (préface E.
Borgers)
Maurice Tillieux (1921-1978) Auteur
belge de BD, c’est Gil Jourdan, Félix et César comme dessinateur et Jess Long,
la Ford T, Natacha, La Ribambelle et Tif et Tondu, comme scénariste.
- Ca, je m’y attendais. J’ai quelques
obligations par delà le monde, une goélette, un équipage, quelques mouettes à
nourrir. (Il lui sourit)
- Vous vous moquez de moi ; je me
suis échappée exprès pour vous- une chance que ce parc avoisine ma demeure- J’ai
du raconter mille prétextes et mensonges pour être là. Et vous, vous…(Elle se
recroqueville en tournant la tête)
- Allons, je suis venu rien que pour
vous, bravant les flots et les vents, le temps et les fuseaux horaires. J’ai
mis aussi ma plus belle tenue de gentilhomme, et mon plus beau tricorne, celui
du dimanche. (Il se rapproche)
- Vous sentez bon…Il y a un dimanche
dans votre monde ? (Ses yeux papillonnent)
- Que voulez-vous dire ?
(Interloqué)
- Ce monde d’une autre époque où le
rhum coule à flot, où les mœurs sont plus légères, où l’on voyage avec des
balançoires « spatio-temporelles » (quel joli mot) de temps en temps
pour séduire les plus jolies femmes, hi hi ! C’est bien ce que vous m’avez
raconté, mon Capitaine ?
- J’ai de l’imagination et de l’aplomb,
et ma ferveur ne sert que mes sentiments, ma belle dame. (regard doux, il s’approche
au plus près)
- J’ai pensé à vous l’autre jour, et
même les précédents, j’ai aimé vos manières et vos baisers…(elle le frôle)
- C’est bon de vous revoir, vos façons
me conviennent et votre monde n’est pas si dépourvu d’intérêt et de plaisirs. Moi
aussi, je suis loin d’avoir fait le tour de vos atours, je suis à vous…
Ils s’enlacent et se caressent, s’embrassent
et s’embrasent, tout s’évanouit autour d’eux, égrainant les vêtements l’un de l’autre
pour des gourmandises plus charnelles, parsemées de grains de beauté, de duvets
et de poils, de plis et de jointures, arrachant leurs derniers tabous pour se
goûter si profondément qu’ils oublient alors le temps où ils sont. La nuit est
tombée, emportant leurs dernières forces, ils sont essoufflés et rassasiés, les
yeux et la peau pleins de souvenirs, jusqu’à la prochaine fois…
- C’est bon de discuter avec vous,
Capitaine. J’aime bien la tournure de vos phrases, vos analogies et votre sens
de l’ellipse. Nous parlons le même langage en quelque sorte.
"Elizabeth ? "(au loin)
- Ah, je crois que John m’appelle. C’est
un brave homme, il vient d’installer dans le jardin une balançoire…mais on ne peut
pas tout avoir. Bonne nuit Jack, repassez par ici, j’aime parler avec vous…
Son petit nom de naissance était
aussi long que son nez, qu’elle portait dignement en choisissant avec
intelligence le profil qu’elle voulait bien montrer : Purification.
Certains patronymes espagnols ont la
particularité d’évoquer bien des tourments ou autres moments privilégiés de l’humanité.
Purification avait pris son prénom comme une offrande voire comme un don. Et
cela avait influencé toute sa vie…
Petite dernière d’une grande fratrie,
elle avait avancé dans la vie la tête haute en acceptant les petits métiers, et
même les plus vieux. « Ce qu’oune abrutie peut faire, yé peut le faire ! »,
aimait-elle à dire avec son accent, lançant le menton vers le ciel, les mains
sur les hanches. Sa fierté sans pareil la guidait vers des nuits blanches
endiablées, chevauchant les plus beaux caballeros, et même les plus laids !
Pour le plus grand profit du beau Ramon, qui s’en était mis plein les poches !
Mais les rictus de plaisirs s’étaient
gravés à jamais sur son visage quand elle prit sa retraite pour se consacrer à
une tâche unique : Celle d’élever les cinq enfants d’un veuf fraîchement
éprouvé et enamouré de sa personne. Elle se doutait bien de son attention intéressée
mais accepta l’offre comme une épreuve venant du plus haut, une sorte de
sacerdoce pour la consacrer définitivement « femme ».
Elle tint sa promesse et éleva la
progéniture de l’homme avec pertinence et sensibilité. Quelques taloches
peut-être à des moments-clés de rebellions bien naturelles mais rien de rédhibitoire,
du moins à son avis.
L’histoire se termine bien évidemment
mal car le veuf la rendit veuve à son tour, et elle se surprit à maudire le
ciel de ce sort cruel lui enlevant son bel étalon, qui jusqu’au bout avait su
émoustiller son cœur et son cul. Des années plus tard, elle rendit l’âme à son
tour et toute sa famille – celle de son époux, en fait- se réunit pour lui
rendre hommage et lui dire enfin merci de tout ce qu’elle leur avait apporté.
Un vrai don de soi, cette « Purification » au doux diminutif de Pura…
Le tricorne à l’envers, posé sur un front plissé par de
longues aventures sur toutes les mers du monde, le sieur Jack Rackham profitait
du beau temps les bras derrière sa nuque, laissant seulement paraître un
certain érotisme illustré par des aisselles aux pilosités étonnantes.
Une donzelle posée par là, se releva puis se cala sous un de
ses bras, admirant béatement les dits spécimens, n’écoutant plus alors que son
Capitaine qui se mit à clamer clair et fort le titre d’une revue spécialisée
empruntée à la bibliothèque du navire :
- Résilience(s) !
Son œil éclairait un pourquoi de son ignorance pendant que la
barbe qu’il gratouillait en réfléchissant laissait paraître la lumière de sa
compréhension imminente. Les arcanes de ce mot pendu à toutes les lèvres
venaient de se révéler à notre pirate
bien-aimé, déjà prêt à en restituer les mystères aux bonnes oreilles présentes
sur le Poséidon.
Le ciel était bien haut ce jour-là, les mouettes en étaient
pourtant absentes et le silence interrompu laissait deviner un grand moment de
culture seulement ponctué par les couinements répétés de la grande balançoire
du ponton principal. Le Capitaine commença à lire…
« On appelle « «Résilience » la capacité d’une
personne à surmonter un traumatisme, puis à s’adapter et à se reconstruire
après cet évènement. Cela peut être d’ordre affectif comme professionnel,
unique ou multiple (voire à répétition pour les plus vulnérables). Si le cycle
est immuable, la méthode est variée et même très personnelle à chaque individu.
Après avoir subi cette épreuve (ou ces épreuves), la personne
se sentira dans l’obligation d’évoluer pour survivre ou simplement se regarder
dans une glace, pour ne pas tomber encore plus bas et garder coûte que coûte
l’estime de soi. Réussir à vivre sera le premier objectif, ne serait-ce que
pour exister socialement.
Il existe bien entendu des individus qui n’envisageraient
jamais de se remettre en question après quelconque événement relationnel ou
personnel, étant même persuadé de leur bon droit quels qu’en soient les dégâts
psychologiques,envers l’autre surtout.
Les psychopathes ne sont pas pris en compte dans cette étude. Bref…
Ne pas réussir cette résilience peut amener au dégoût de soi
et à décider d’en finir. Selon les cas, s’auto-complaire dans la victimisation
ou la soumission en est une autre issue.
Au contraire, l’être résilient va réussir à vivre, à
survivre. Et ce, selon la violence du choc émotionnel ou physique (ou les
deux). Cela peut être :
Un accident routier ou domestique donnant une incapacité ou
une amputation, impliquant à son tour une limitation de vie normale. Un viol ou
un acte sexuel dégradant (incestueux, par exemple) provoquant une honte ou une
haine, une impuissance à effacer de sa mémoire la scène. Un échec professionnel
ou amoureux faisant perdre l’estime de soi et accentué par l’implication
d’autres personnes pouvant rappeler encore et encore son incompétence ou insuffisance.
Quelquefois, il s’agit d’une impuissance généralisée, subie à travers des
proches ou même des personnes vues à la télévision (voir les neurones miroir)
qu’on ne peut pas aider et ce stress s’accumulant au fil du temps, vous plonge
dans de telles affres que seules des drogues ou de l’alcool vous feront
supporter encore la vie. Un vrai calvaire !
Comment résister à tous ces chocs de la vie, à y faire face
et renaitre de ses cendres ?
L’acceptation de ce traumatisme sera la première étape du
processus de résilience, dont le but sera d’en faire table rase pour laisser
place à un moi nouveau. Le cerveau humain est d’ailleurs déjà programmé pour ça,
préparé à faire le deuil de ce traumatisme insupportable, prêt à se
reconstruire par la faculté d’effacement des mauvais souvenirs, et une facilité
à se pardonner soi-même dont des malfaisants usent aussi abondamment, n’est-ce
pas ? (voir les psychopathes, cités précédemment)
La recherche d’objectivité et la confrontation avec les
faits, malgré une bonne volonté sera peut-être difficile et nécessitera l’aide
d’un tiers (ou plusieurs) pour garder la ligne directrice recherchée et ne pas
basculer vers trop de positivité ou à l’inverse, de négativisme.
Il faudra donc aussi :
Réapprendre à voir le monde comme il est, rééduquer son
cerveau pour faire face à son déni initial et accepter la situation
irréversible, ne pas chercher de responsable immédiat mais des solutions,
s’autoriser l’erreur et l’échec momentané, et surtout essayer d’avancer), de s’aimer
un peu soi-même et de reprendre le contrôle de sa vie !
Il faudra alors se trouver un objectif majeur et apprécier
chaque petite victoire sur le chemin de cette résilience. Et sans perdre son
sens de l’humour, bien sûr ! (ou le retrouver) ^^
Voilà, nous avons prédigéré pour vous ces infos sur la
« résilience » mais nous avons aussi recherché des exemples de résilients
dans nos collections de films préférés, ceux-ci vous parlant mieux que des
exemples théoriques ou impersonnels.
Les voici :
RIO BRAVO (Hawks1959)Dans
un western, un Shérif alcoolique incarné par Dean Martin, commence à se trouver
une rédemption, poussant même la chansonnette et se rasant gratis, bien aidé
par ses amis John Wayne et Walter Brennan !
LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES (Brando1961)Marlon Brando est mon résilient préféré,
trahi une première fois par son ami Jack, qui remet le couvert en lui brisant
la main en le trahissant une deuxième fois. Oula ! Sa résilience va être
terrible…
FORREST GUMP (Zemeckis1993)Surtout pour le « Lieutenant Dan » que joue Gary Sinise et qui,
en pleine guerre du Vietnam ne cesse de répéter : « Et Surtout, prenez
soin de vos pieds ! ». Après avoir été sauvé par Forrest (Tom Hanks)
puis amputé des deux jambes, c’est un bel exemple de reconstruction, physique
et morale !
CASABLANCA (Crtiz1942)Alcool, chagrin d’amour et…Marseillaise ! Humphrey Bogart en patron
de bar pendant la guerre, qui retrouve son grand amour (Ingrid Bergman) et doit
malgré lui, sauver son…mari !
VERTIGO (Hitchcock1958)Traumatisé depuis un accident qui coûte la vie à un collègue, James
Stewart est sujet au vertige. Ce qui donne une idée à un vieil ami…qui
l’entraine dans une spirale meurtrière, où il tombe amoureux deux fois de la
même femme (Kim Novak)…sans le savoir !
LA LECON DE PIANO (Campion1992)Holly Hunter, muette depuis l’enfance et
accompagnée de sa fille et son piano, se trouve un mari par correspondance et
le rejoint. Sans le vouloir, elle tombe amoureuse d’un voisin indigène (Harvey
Keitel), mais son mari n’est pas content et se venge…Sa mutilation lui change
la vie et elle trouve enfinle bonheur
^^
RETOUR VERS LE FUTUR (Zemeckis1985)Surtout pour le personnage de George MC Fly,
à la destinée d’écrivain SF ! Le destin des Mc Fly change complètement
suite à un voyage dans le temps du fils Marty (Michaël J. Fox), où on n’aime pas
trop se faire traiter de…mauviette !
LE MAGICIEN D’OZ (Fleming1939)Tous les personnages principaux sont des
résilients : L’homme de paille et son manque de tête, l’homme de fer et
son manque de cœur, le lion et son manque de courage, Dorothée, la petite fille
et son manque de maturité… Seule reste sur le carreau, la sorcière de l’Ouest. Mince !
SIGNES (Shyamalan2002)Un prêtre (Mel Gibson) ayant perdu sa femme et sa foi est confronté à
l’extraordinaire qui vient tester son intelligence et son intégrité. Toute sa
famille se met au diapason pour l’aider à sa rédemption, et même les
Aliens !
UN JOUR SANS FIN (Ramis1993)Un journaliste-météo (Bill Murray) antipathique et misanthrope est
contraint de vivre encore et encore la même journée jusqu’à ce qu’il retrouve
sa sincérité et trouve aussi l’amour de sa vie (Andie Mc Dowell) ! (la
résilience à l’envers)
A L’OMBRE DE LA HAINE (Forster2001)Un homme blanc, gardien de prison, et une
femme noire dont le mari va être exécuté dans le couloir de la mort, sont
réunis au hasard du deuil de leurs enfants respectifs. Dans une ambiance
pesante de mort et de racisme, ils se rapprochent pour s’apporter une raison de
vivre et de l’amour. Deux résiliences se sont croisées ^^ (sans compter une
belle scène d’amour torride consacrant la carrière d’Halle Berry !)
THE ARTIST (Hazanavicius 2011)Le temps du Cinéma où le muet va bientôt
laisser sa place au parlant. George Valentin (Dujardin) et Peppy
Miller(Bérénice Béjo) sont tombés amoureux mais leurs carrières
s’entrecroisent. Elle pour le meilleur du parlant, et lui…Mais sur l’impulsion
de Peppy, leur amour renaît de ses cendres et c’est le succès les réunissant dans
un numéro de claquettes éblouissant !
Et tant d’autres exemples, à vous de trouver vos films de
résilients. Dans le prochain numéro de Résilience(s), vous trouverez… »
Avec un petit rire
mutin, le Capitaine posa le magazine soigneusement devant lui et regarda le
ciel cherchant quelques mouettes égarées. Il se tourna alors vers la belle
moussaillonne encore captivée par cette lecture puis se levant d’un coup en la
tenant par la main, l’invita à sa résilience…
On danse, chérie ?
Pour Jack Rackham, besos.
Credit photos : De haut en bas, The Cell film (Jennifer Lopez), The Haunting of Hill House (série), The Silent House (film), Vertigo (James Stewart), Un Jour sans Fin (film), The Artist (film et vidéo) puis The Cell à nouveau.