Entre les cordes et les cales du Poséidon, se sont glissés parfois des destins hors du commun, aux cous burinés, à la salive lourde de rhum et aux pieds trainant le fardeau de leurs forfaitures.
Mickey Mac Donald avait trouvé pénates il y a longtemps dans les contremurs en bois soutenant les hamacs sur mon navire et son activité d’égorgeur maritime n’avait pas coupé son goût de l’écriture et des femmes. On le voyait tantôt aux bras de demoiselles, chaloupant une démarche et un sourire qui en disaient long, tantôt dans la salle de cantine ou balançant dans son hamac le stylo à la main…
Sa passion des croupes légères avait rejoint son goût de l’écriture et il aimait à immortaliser ses prouesses et ses nuits, racontant le parcours de ses doigts et la sueur des draps. Son carnet recouvert d’un cuir vert qui avait viré pourpre au fil des voyages était posé sur un coffre sous sa couche et nul n’aurait osé y toucher sans penser risquer sa vie. Sa langue sortie comme une tranche de gigot rosé ponctuait les crissements de sa plume et ses yeux ronds remémoraient les détours d’une courtisane, les faveurs d’une fille perdue ou autres aventures rencontrées à l’étage de tavernes ou sur la plage de l’île.
Dans ces pages écornées, Sonia avait aimé ses gros doigts de pirates et ses poils qui semblaient le faire descendre d’une lignée de singe, Paloma et ses tabourets javanais le chevauchaient encore, Angélique et sa langue de tentacule qui l’avaient ensorcelé à jamais, l’image de Marlène et ses seins de légende aux senteurs des Caraïbes profondes, et la toison magique de Carmen qui l’avait rendu fou comme une source de plaisir envenimée…
Autant de récits en hommages à ces femmes admirables qui avaient œuvré pour le bien de l’humanité et qui continuaient encore pour leur propre plaisir. Mickey avait quitté leurs mondes au cours d’une bataille qui avait mal tourné car il est malséant de raconter la mort d’un pirate autrement qu’à la guerre, rouler sur un tonneau de rhum et tomber à la mer n’est pas pour ces marins.
Je repose le calepin après m’être enivré d’une Victoria, d’une Aurélie, d’une Maia , d'une Karine, ou alors d’une Isabelle. Hmmm...
Ces belles respirent encore leur amour et leurs sens. ..
…Et font battre de tout leur corps, encore et pour toujours, ce journal de Mickey !
mardi 24 janvier 2012
jeudi 19 janvier 2012
Pirates ( Roman Polanski-1986 )
Le Ciné-club de l’île du Crâne continue son périple par un incontournable du cinéma moderne et relançant par sa sortie, les aventures de pirates bien avant le Pirate des Caraïbes : Pirates !
Roman Polanski sort d’un grand succès, Tess, mais doit « galérer » longtemps pour faire produire son projet de pirates, qu’il a co-écrit avec Gérard Brach. Tarak Ben Ammar se décide finalement mais le succès n’est pas au rendez-vous, le Cinéma mondial penchant vers d’autres sujets dans les années 80. Il en reste pourtant le Brick-goélette le Neptune, à quai longtemps dans la rade de la Croisette à Cannes, où le film fut présenté pour la première fois.
Pirates, c’est l’histoire du vieux Capitaine Red et de son jeune apprenti La Grenouille, voguant dans les entrailles d’un galion espagnol et y trouvant un trône en or, vestige du roi Inca Capatec Hanahuac ! Décidant de s’en emparer, à la barbe du commandant Afonso de la Torre, ils fomentent une mutinerie puis d’aventures en aventures où le trône change de mains, le vieux pirate et son matelot finissent par emporter le morceau. Perdus néanmoins dans l’immensité de l’océan et la vanité du Capitaine Red…
Walter Matthau interprète Red et Chris Campion La Grenouille, Charlotte Lewis incarnant la jeune fille dolorès et Damien Thomas le méchant (Afonso). Et malgré le talent des acteurs, Il manque néanmoins le charisme d’un Johnny Depp pour le succès des films pirates que l’on sait aujourd’hui !
*
Balançant dans mon hamac au gré du roulis du Poséïdon, Orfeenix et moi nous prélassons l’un contre l’autre et nous nous imaginons perdus au milieu de l’Océan, vivant de belles aventures comme nos héros de Pirates.
- Moi, je me serais fait la malle avec la fille. Ce La grenouille est un peu sot !
- Jack, moi je me serais fait la malle avec le vieux pirate à la jambe de bois ! : Ils sont virils et possèdent tout ce qui peut plaire à une jeune fille qui aime un peu l’aventure…Et ces poils virils, ce nez piqué de mille alvéoles, souffla Orfée. Remarque, je sens ta jambe de bois qui pousse, tu feras bientôt un pirate acceptable !
- Ah les femmes…Soupirais-je en retournant ma belle qui voulait profiter du coucher de soleil à bâbord…^^
Un petit extrait de Pirates, pour vous mettre l’eau à la bouche !
Roman Polanski sort d’un grand succès, Tess, mais doit « galérer » longtemps pour faire produire son projet de pirates, qu’il a co-écrit avec Gérard Brach. Tarak Ben Ammar se décide finalement mais le succès n’est pas au rendez-vous, le Cinéma mondial penchant vers d’autres sujets dans les années 80. Il en reste pourtant le Brick-goélette le Neptune, à quai longtemps dans la rade de la Croisette à Cannes, où le film fut présenté pour la première fois.
Pirates, c’est l’histoire du vieux Capitaine Red et de son jeune apprenti La Grenouille, voguant dans les entrailles d’un galion espagnol et y trouvant un trône en or, vestige du roi Inca Capatec Hanahuac ! Décidant de s’en emparer, à la barbe du commandant Afonso de la Torre, ils fomentent une mutinerie puis d’aventures en aventures où le trône change de mains, le vieux pirate et son matelot finissent par emporter le morceau. Perdus néanmoins dans l’immensité de l’océan et la vanité du Capitaine Red…
Walter Matthau interprète Red et Chris Campion La Grenouille, Charlotte Lewis incarnant la jeune fille dolorès et Damien Thomas le méchant (Afonso). Et malgré le talent des acteurs, Il manque néanmoins le charisme d’un Johnny Depp pour le succès des films pirates que l’on sait aujourd’hui !
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Balançant dans mon hamac au gré du roulis du Poséïdon, Orfeenix et moi nous prélassons l’un contre l’autre et nous nous imaginons perdus au milieu de l’Océan, vivant de belles aventures comme nos héros de Pirates.
- Moi, je me serais fait la malle avec la fille. Ce La grenouille est un peu sot !
- Jack, moi je me serais fait la malle avec le vieux pirate à la jambe de bois ! : Ils sont virils et possèdent tout ce qui peut plaire à une jeune fille qui aime un peu l’aventure…Et ces poils virils, ce nez piqué de mille alvéoles, souffla Orfée. Remarque, je sens ta jambe de bois qui pousse, tu feras bientôt un pirate acceptable !
- Ah les femmes…Soupirais-je en retournant ma belle qui voulait profiter du coucher de soleil à bâbord…^^
Un petit extrait de Pirates, pour vous mettre l’eau à la bouche !
lundi 16 janvier 2012
Censuré à Bord !
Sandra, ma naturiste préférée, était revenue hanter le pont de mon bateau. Et je remarquais déjà quelques matelots trainant ça et là, oubliant un tonneau à vider ou un tapis à battre, et rôdant comme un colosse bien connu. ^^
Pourtant ce jour-là fut à marquer d’une pierre blanche. Car Sandra était venue accompagnée d’une amie d’une colonie voisine. Nous fîmes la connaissance de Magali et nos yeux ébouriffés s’en souviennent encore…
Les deux demoiselles avaient installé leurs serviettes sur le plus haut des ponts près du poste de commandement, et commencèrent à se déshabiller avec la désinvolture des jeunes femmes de notre époque. Les hommes scrutaient avec attention leurs reliefs et creux, comme s’ils étudiaient au musée d’histoire naturelle le squelette d’un dinosaure. Surtout quand Magali s’allongea et se positionna pour mieux attirer les rayons du soleil.
Sa chevelure frisée dodelinait de droite à gauche pour mieux chercher le creux du bois sous le tissu, et naturellement ses jambes se décontractèrent pour laisser apparaitre la fourrure de sa féminité. Quelques toussotements fusèrent mais cela ne dérangea pas notre amie. Laissant aller encore plus son corps semblant se confondre avec le pont, ce fut l’impression d’une mangrove qui fit tourner la tête aux matelots stupéfaits, non pas de la toison femelle mais de la hardiesse de fille…
Continuant son osmose avec les éléments du bateau, elle écarta un peu plus ses cuisses pour se laisser envahir par l’air ambiant. Craignant le passage d’une mouette téméraire, je fis claquer une couverture, comme un épouvantail sonore. M’inquiétant de l’ambiance un peu grivoise du bateau, j’allais chercher quelques planches pour essayer d’improviser un paravent. Mais le mal était déjà fait car même Bosco faisait une drôle de tête et son visage violacé et soufflant me fit presque peur devant tant d’animalité qui ne demandait qu’à s’assouvir.
Je pris les devants en essayant de rejoindre l’endroit par un passage secret qui atterrissait devant la fille, et j’eus à peine le temps de sortir devant elle que déjà un rêve saugrenu ou un fantasme naissant, elle fit jouer de ses frisures avec ses mains, s’offrant jusqu’au fond de sa gorge aux matelots médusés. Mes planches sous le bras, je tentais de masquer la scène torride aux hommes en rut, craignant un soulèvement et une demande de tarte aux fraises que je n’aurais pu assumer in situ !
Je rhabillais la fille et l’invitais à quitter le bateau, encore enivré de son désir profond que tous avaient entrevu sans pouvoir le contenter…
Pfioufff !!
(Pour la photo non censurée, m'écrire avec l'envoi du chèque ! J'rigole...)
Pourtant ce jour-là fut à marquer d’une pierre blanche. Car Sandra était venue accompagnée d’une amie d’une colonie voisine. Nous fîmes la connaissance de Magali et nos yeux ébouriffés s’en souviennent encore…
Les deux demoiselles avaient installé leurs serviettes sur le plus haut des ponts près du poste de commandement, et commencèrent à se déshabiller avec la désinvolture des jeunes femmes de notre époque. Les hommes scrutaient avec attention leurs reliefs et creux, comme s’ils étudiaient au musée d’histoire naturelle le squelette d’un dinosaure. Surtout quand Magali s’allongea et se positionna pour mieux attirer les rayons du soleil.
Sa chevelure frisée dodelinait de droite à gauche pour mieux chercher le creux du bois sous le tissu, et naturellement ses jambes se décontractèrent pour laisser apparaitre la fourrure de sa féminité. Quelques toussotements fusèrent mais cela ne dérangea pas notre amie. Laissant aller encore plus son corps semblant se confondre avec le pont, ce fut l’impression d’une mangrove qui fit tourner la tête aux matelots stupéfaits, non pas de la toison femelle mais de la hardiesse de fille…
Continuant son osmose avec les éléments du bateau, elle écarta un peu plus ses cuisses pour se laisser envahir par l’air ambiant. Craignant le passage d’une mouette téméraire, je fis claquer une couverture, comme un épouvantail sonore. M’inquiétant de l’ambiance un peu grivoise du bateau, j’allais chercher quelques planches pour essayer d’improviser un paravent. Mais le mal était déjà fait car même Bosco faisait une drôle de tête et son visage violacé et soufflant me fit presque peur devant tant d’animalité qui ne demandait qu’à s’assouvir.
Je pris les devants en essayant de rejoindre l’endroit par un passage secret qui atterrissait devant la fille, et j’eus à peine le temps de sortir devant elle que déjà un rêve saugrenu ou un fantasme naissant, elle fit jouer de ses frisures avec ses mains, s’offrant jusqu’au fond de sa gorge aux matelots médusés. Mes planches sous le bras, je tentais de masquer la scène torride aux hommes en rut, craignant un soulèvement et une demande de tarte aux fraises que je n’aurais pu assumer in situ !
Je rhabillais la fille et l’invitais à quitter le bateau, encore enivré de son désir profond que tous avaient entrevu sans pouvoir le contenter…
Pfioufff !!
(Pour la photo non censurée, m'écrire avec l'envoi du chèque ! J'rigole...)
samedi 7 janvier 2012
L’île au Trésor ( Victor Fleming -1934 )
L’histoire des pirates, que je glorifie sur ce blog à
travers la vie imaginaire de Jack Rackham, est honorée et abondamment illustrée
au Cinéma depuis qu’il existe. Et si La littérature a encore plus évoqué ces
aventuriers sans vergogne, c’est la rencontre de ces deux arts qui a consacré
les plus belles pages des brigands de la
mer, comme ce roman de Stevenson filmé par le cinéaste Victor Fleming : L’île
au Trésor !
Ce livre publié en 1883, fut mis à l’écran en 1934 par le
célèbre cinéaste qui un peu plus tard donnera vie à deux des plus grands succès
de l’histoire du Cinéma américain en 1939 : Le Magicien d’Oz et Autant en
emporte le Vent.
L’île au Trésor est l’histoire du jeune Jim Hawkins qui
rencontre un vieux marin Billy Bones dont la mort est annoncée par la
malédiction de la «tache noire » des pirates. Il découvre ensuite dans ses
affaires un coffre qui contient une fameuse carte au Trésor, butin caché par le
Capitaine Flint sur une île déserte. C’est le début d’un long voyage qui
commence pour le garçon, avec sur sa route un vieux cuistot maléfique et fourbe
du nom de Long John Silver, avec une jambe de bois ! Maintes péripéties se
dérouleront, que je vous laisse découvrir en regardant ce film, ou en lisant ce
livre…
C’est le premier grand film parlant sur les pirates et cette
histoire célèbre qui fit le tour du monde. Wallace Beery incarne Long John Silver et Jackie Cooper, Jim Hawkins.
- Capitaine Rackham !
Ce serait une bonne idée de faire un Ciné-club sur ce bateau. Regardez, un
cuistot malheureux sur un navire et voilà t-y qu’il veut tuer tout le monde en
partant avec la caisse !
- Mon cher Bosco, nul Capitaine ne reprendra de la tarte aux
fraises comme je le fais tous les jours depuis presque trois ans, sans compter
les gâteries de Tim et de Mildred. Néanmoins, regarde sur la grand’voile, les
mondes imaginaires ont pour avantage de se faire son cinéma sans attendre. Bon
film…
Un extrait, pour mettre l’eau à la bouche de bosco !
Nouvelle rubrique sur le blog Rackham : Evoquer les
plus grands films de pirates, du début du Cinéma parlant au dernier « Pirates
des Caraïbes » ! > Ciné-Club Pirate
mardi 3 janvier 2012
Chasse-patate
Sur les goélettes imaginaires, il y a la télé et chaque été,
nous pouvons y regarder les étapes du Tour cycliste des Caraïbes. Plaisir des
belles images parcourant les régions, et palpitations des tactiques de course,
nous découvrons aussi l’usage de certains mots propres à ce sport.
« Bordure » pour une scission du peloton due au fort
vent, « Échappée » pour un coureur
seul en tête après un démarrage, mais aussi « Chasse-patate »…
Être en Chasse-patate signifie une position intermédiaire d’un ou
plusieurs coureurs entre le peloton et une échappée de tête. Au bout de nombreux
kilomètres et ne pouvant distancer le gros des troupes, ni ne pouvant rattraper
la tête de la course, ce coureur ou ces coureurs semblent stabilisés entre les
deux positions, leur initiative ne
servant alors plus à rien.
On dit alors qu’ils sont en «Chasse-patate » !
A ce propos, le début d’année est la période des bilans, des
classements de la durée précédente et j’ai en ma possession les résultats des
commentaires de ce blog Rackham-Le-Rouge. Le total importe peu mais surtout voici
les 3 premiers commentateurs des textes de votre Capitaine, pour l’année 2011 :
A noter que
c’est Victoria qui l’emporte pour ses petits mots depuis la création du blog en
avril 2009, Flora étant 3ème et Rosée du matin 2ème entre
les deux…en chasse-patate !
Besos et
bonne année à toutes et tous ! ♥
Jack
PS= Je noublie pas le premier commentaire posté ici dont l'auteur est...Icone, alias Cortisone (Leila ) ! Merci encore :)
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