Dans l’univers
du temps qui passe, il y a quelques planètes où vivent des êtres qui entre les
courses de goélettes habitées et les vols de mouettes, ont inventé l’art du cinéma.
Quelques pellicules et bobines avant l’heure du numérique, les séquences se
sont fixées pour raconter des aventures réelles ou imaginaires, l’été caniculaire donnant illusion du temps
arrêté propice aux rêves ainsi immortalisés.
Le Magicien
d’Oz est venu un jour sur le pont d’un Capitaine, premier grand film d’un
chapelet de perles vivantes. L’histoire d’un petit chien Toto qui sans le
vouloir va entrainer sa jeune maîtresse dans un tourbillon de péripéties...
Dorothy
Carter vit dans le Kansas chez sa tante Olympe et son oncle Henry qui
travaillent à la ferme. La vie est déjà difficile, même s’ils sont aidés par
trois ouvriers agricoles, mais c’est sans compter sur la méchante et riche
voisine Miss Gale (Attention, ce sont les noms de la version française) qui
veut emprisonner Toto et les tornades qui compliquent leur quotidien. La jeune
fille se sentant mal comprise s’enfuit avec son chien et rencontre sur la route
le professeur Marvel, un saltimbanque magicien qui la persuade bientôt de
rentrer à la maison. Sur le chemin du retour, il y a malheureusement une
tornade qui empêche les retrouvailles avec les gens de la ferme, enfermés dans
une cave prévue à cet effet. C’est là que rentrant se protéger dans la maison,
Dorothy reçoit une fenêtre sur la tête et se met à rêver. La maison est
emportée dans les tourbillons et elle y croise plein de choses dont la satanique
Miss Gale qui prend soudain l’apparence d’une sorcière sur son balai et pousse
un cri, partant en trombe vers le ciel. Puis la maison commence à redescendre
en piquet et on craint le pire pour la jeune fille. Mais l’atterrissage a
réussi et Dorothy ouvre alors la porte sur un autre monde…
Aparté :
Jusque là on était en bichromie ocre (ou noir et blanc) et le film passe en
couleurs, ce qui rend la séquence encore plus extraordinaire. Puis on va découvrir
plus loin que tous les personnages du film vont apparaitre sous une autre
tunique, à commencer par la sorcière de l’Ouest, transfiguration de miss Gale
avec une peau verte horrible. A noter que tous ces éléments du scénario ne font
pas partie du livre original éponyme adapté de L. Frank Baum, finalement assez
banal.
Dorothy rencontre
Linda la fée qui arrive dans une bulle volante et lui explique son rôle. Et que sa maison a tué la sorcière de l’Est (dont
elle héritera des souliers magiques un peu plus loin) en s’écrasant. Elle fait
connaissance d’un petit peuple (les Microsiens) puis se confronte avec la
sorcière de l’Ouest, sœur de celle de l’Est. Qui s’en va dans un tourbillon de
fumée et d’éclairs, menaçante de représailles terribles. Mais Dorothy doit
suivre son chemin pour retrouver son pays via le Magicien d’Oz, le fameux chemin
de « briques jaunes », sous l’ovation conjointe de tous les Microsiens.
Sur la
route, elle rencontre successivement l’Homme de paille, l’Homme de fer puis le
Lion, ressemblant étrangement aux trois valets de ferme du Kansas. C’est ainsi
que les 4 amis accompagnés toujours du chien toto vivront de palpitantes
aventures semées d’embûches dues à la vilaine sorcière de l’Ouest dont il leur
faudra récupérer le fameux manche à balai pour espérer que le Magicien exauce
leurs vœux les plus chers et que Dorothy retrouve le chemin de sa maison et sa
famille…
Vous laissant le soin de découvrir par vous-même le film original et
complet ainsi que la fin, ce qui est bien naturel pour un amateur aguerri de
cinéma !
Bon film ♥
*
Ce film (une comédie musicale pour enfants)
de
98 minutes sorti en 1939 par la Metro-Goldwyn-Mayer ne fut pas simple à réaliser,
ayant vu passer successivement Richard Thorpe, George Cukor, Mervyn LeRoy (également
le producteur), King Vidor et surtout Victor Fleming qui signa le film, sortant
la même année un autre monument du Cinéma : Autant en emporte le Vent.
Ses acteurs
principaux furent Judy Garland (Dorothy), Frank Morgan (Oz/Marvel), Ray Bolger
(L’épouvantail) ainsi que Margaret Hamilton, la fameuse sorcière de l’Ouest !
NB : Je
vis ce film pour la première fois à 7 ans, après une opération des yeux qui décupla
mon envie de voir le monde en couleur, d’autant que ce fut sur le premier poste
de télé acquis par mes parents qui était…en noir et blanc !
Ah la force
de l’imagination d’un enfant…^^
Jack Rackham
Ci-contre : Judy Garland chantant
"Over the Rainbow". ♫♪
J'ai adoré! Il m'a fallu des années pour faire le lien entre l'album "eldorado" d'Electric Light Orchestra et la scène culte où Dorothy chausse des escarpins rouges qui prennent feu quand la sorcière veut les lui prendre, que de symboles, pas si enfantins!
RépondreSupprimerPas étonnant que tu adores car ce film s'adresse uniquement à ceux qui ont gardé leur âme d'enfant ;)
SupprimerJ'irais jeter une oreille à cet "Electric Light Orchestra" qui me dit quelque chose et je te souhaite une belle suite d'été, ma belle amie ♥
Juste un bonjour de mes vacances, Captain.
SupprimerKisses ♥
Ingrid
Besos à vous, Ingrid ♥
SupprimerJack
EXCELLENT !
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